
Je vous parle souvent des critères qui me font choisir une lecture plutôt qu’une autre. Souvent c’est le résumé qui me décide ; mais parfois je m’appuie sur le conseil d’autres lecteurs, parfois sur le nom de l’auteur, parfois simplement sur une jolie couverture qui attire mon regard…
Dans le cas de ce livre, mes deux critères de choix en médiathèque étaient : un livre audio (parce que c’était une envie du moment) et une durée d’écoute assez courte (au-delà de 7 ou 8 heures, je trouve ça trop long).
J’aurais peut-être dû avoir d’autres critères de sélection, car ces deux-là n’ont pas suffi à me convaincre. L’histoire est celle de Valentine, qui vit seule ; un soir d’orage, un homme frappe à sa porte et demande l’hospitalité. Il est accompagné de sa fille, avec laquelle il vit dans une roulotte depuis le décès de sa compagne.
Cela aurait pu être une jolie histoire, et j’étais prête à lire quelques pages pleines de sentimentalisme. Mais je me suis ennuyée, je n’ai pas aimé les personnages (Valentine est individualiste et moralisatrice, Eric est un ours blessé, la petite fille est trop philosophe pour que son personnage soit crédible…). Et je vous passe les clichés agaçants (« Tu n’as jamais vraiment parlé de tes émotions. C’est étonnant pour une femme »). Je suis allée au bout de mon écoute, mais elle m’a paru interminable.

Audiolib, 7h01 d’écoute, 21,45€ en version numérique