J’avais lu la quatrième de couverture un peu rapidement, et donc je n’avais pas vu que le roman avait pour fond le somnambulisme. Et pourtant, c’est bien autour de ce mystérieux trouble nocturne que se construit l’histoire. Annalee a disparu. Mère de deux filles, une ado et une jeune adulte, elle était connue pour faire des crises aiguës de somnambulisme. Alors que s’est-il passé cette nuit-là ? Est-ce une nouvelle crise qui l’a poussée à sortir de chez elle en pleine nuit ? Et pourquoi, si elle s’est noyée dans la rivière à proximité de la maison, n’a-t-on toujours pas retrouvé son corps ?
Une fois le drame planté et les questions posées, le début de l’histoire stagne un peu. J’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’intrigue (environ jusqu’à la page 100 j’ai trouvé que l’histoire tournait en rond). Et finalement je me suis attachée à Lianna, la fille ainée d’Annalee, qui s’accroche au quotidien pour soutenir son père et sa sœur, et j’ai suivi cette jeune femme dans ses interrogations pour découvrir les secrets de sa mère. Au final je me suis prise au jeu de « vouloir savoir ». Si le suspense n’est pas insoutenable, le roman se lit bien. La fin n’est pas stupéfiante mais le dénouement fonctionne.
Le Cherche midi, 368 pages, 22€