J’ai choisi ce livre pour le titre, pour le labyrinthe de la couverture, et pour le commentaire élogieux de François Busnel qui le décrit comme « le » roman de 2021.
Dès le début de la lecture, j’ai été un peu gênée, comme je le suis toujours quand je ne dissocie pas le vrai du faux, la part de roman ou de témoignage. Le livre oscille entre les deux : le personnage principal, Bélhazar, est un adolescent très romanesque à lui tout seul, atypique, brillant, mais différent.
Or ce jeune homme est mort dans des circonstances bizarres, une altercation qui a nécessité l’intervention de la gendarmerie, et le jeune homme est mort sous les balles de sa propre arme.
L’un de ses professeurs, bien longtemps après sa mort, décide de rouvrir le dossier – je n’ai pas tout à fait compris pourquoi : il n’était pas proche de son élève, pas choqué plus qu’un autre au moment de son décès. S’agit-il de rendre justice et hommage à tous les jeunes gens disparus dans d’étranges circonstances ? Cela se justifierait, bien sûr, face l’incompréhension de la mort de jeunes gens.
J’ai poursuivi la lecture au milieu de mes questionnements, attendant une réponse que je n’ai pas trouvée.
J’ai lu, 320 pages, 8,20€