Ce tome des aventures d’Agatha Raisin, directrice d’une agence de détectives et grande gueule légendaire, commence sur les chapeaux de roue et d’une manière beaucoup plus violente que d’habitude. Je n’avais pas lu la quatrième de couverture (car je lirai de toute façon tous les tomes!), et si vous voulez garder le suspense, arrêtez-vous ici.
Pour les autres, voici comment l’histoire commence : dans une période pleine d’ennui, Agatha propose à ses amis de l’accompagner à une fête médiévale organisée dans un village voisin du sien, où la principale attraction sera un cochon rôti à la broche. Sauf que le cochon en question a un tatouage sur la cuisse, détail qui fait comprendre à Agatha que c’est un humain qui a été embroché.
La suite du roman connaîtra quelques autres passages glauques ; heureusement que l’on retrouve aussi les petites fantaisies d’Agatha et de ses amis pour donner un peu d’air !
A l’enquête s’ajoutent aussi les petites histoires de l’agence de détectives ; Toni, la plus jeune de l’agence, est au coeur de l’histoire parallèle depuis qu’Agatha a découragé son amoureux de s’engager avec elle et que, par dépit, le jeune homme a rejoint l’armée.
L’histoire est un peu alambiquée mais j’aime trop cette série (qui touche bientôt à sa fin) pour m’en formaliser vraiment. La fin sent un peu le déjà-vu, j’aurais aimé un petit rebondissement final comme dans d’autres précédents tomes.
Albin Michel, 324 pages, 14€