« Je n’ai accès ni aux analyses des experts ni aux rapports d’autopsie, ce qui m’oblige à miser sur mon intuition et à essayer de deviner, comme au bon vieux temps. »
Voilà comment Agatha Raisin décrit elle-même sa méthode de travail. Je crois que c’est la première fois qu’elle commente ainsi son métier de détective. Et ce résumé représente justement ce qui fait le succès de cette série : pas d’analyse scientifique ou de rapport de police, ici c’est l’intuition qui permet de résoudre les enquêtes.
Ce 29e tome est réussi ; il n’y a que M.C. Beaton pour démarrer un roman policier au milieu de sonneurs de cloches qui répètent pour célébrer la venue d’un évêque ! Il faut dire que l’évêque en question est séduisant et charmeur…
Comme d’habitude, il y aura plusieurs meurtres, plusieurs fausses pistes, et Agatha va se mettre en danger – il y a toujours un moment où le récit bascule, où ma détective des Cotswolds se lance dans des situations rocambolesques à coups de somnifères et autres pièges. Tout n’est pas toujours crédible, mais tant que cela reste au service du divertissement du lecteur, cela fonctionne.
Albin Michel, 14€