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« Astérix et la Transitalique» de Didier Conrad et Jean-Yves Ferri

asterix transitaliqueLa sortie d’un nouvel album d’Astérix est toujours un événement. Je ne sais même pas qui les écrit ni qui les dessine (pardon à eux). Ainsi va la prestigieuse mais ingrate mission de poursuivre l’œuvre d’Uderzo et Goscinny.

Souvent je n’aime pas les « nouveaux » albums autant que ceux de mon enfance. J’ai lu, relu, re-relu «Le combat des chefs », « Astérix chez les Bretons », « Obélix et compagnie »… Depuis, je ne manque pas les nouvelles aventures de nos amis gaulois, mais surtout pour retrouver un plaisir de lecture de jeunesse.

Venons-en donc à ce nouvel album, « Astérix et la Transitalique », nom quelque peu obscur qui désigne une course de chars à travers l’Italie. Cette course a été organisée par un sénateur romain, dans le but de prouver à César que la qualité des routes italienne, malgré les rumeurs, est suffisamment bonne pour supporter une telle épreuve.

Tous les peuples, y compris les « barbares », peuvent y participer, et le destin d’Obélix le transforme, le temps d’un album, en conducteur de char.

Je m’arrête là dans l’histoire, vous en savez bien assez, et puis un album d’Astérix ça ne se résume pas vraiment…

Ai-je retrouvé dans cette lecture le plaisir des précédents Astérix ? Cela dépend. Du point de vue de l’intrigue, pas de quoi fouetter un chat, ça manque de rebondissements. Du point de vue des jeux de mots, c’est nettement mieux – je fais abstraction de la femme romaine qui s’appelle « Mozarella »…

Au final, c’est un album honnête, qui n’égale pas les classiques mais permet de passer un moment agréable avec les deux héros.

Deux petites suggestions de mise en page : j’ai trouvé bizarre que l’histoire commence sur la page de gauche ; et, s’il vous plaît, remettez en introduction la carte de la Gaule avec les portraits des personnages, cela fait partie des incontournables d’un album d’Astérix !

S 2-3Editions Albert René, 48 pages, 9,95€

Une réflexion au sujet de « « Astérix et la Transitalique» de Didier Conrad et Jean-Yves Ferri »

  1. De tous les nouveaux Astérix, c’est celui qui se rapproche le plus des originaux : du voyage, des personnages atypiques, des jeux de mots partout.

    Après le scénario manque un peu de panache et on ne voit pas assez du pays : on est encore loin du Grand Voyage ou du Tour de Gaule.

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