J’ai lu Agatha Christie.
J’ai vu des séries adaptées d’Agatha Christie.
Des films aussi.
Mais redécouvrir certains romans en version audio est encore une autre expérience, très plaisante aussi.
« Cinq petits cochons » est un roman pur jus de la Reine du crime, il contient toutes les clés qui ont fait le succès de ses romans : une intrigue plutôt cérébrale que pleine d’actions, une comptine en fil rouge de l’histoire, un Hercule Poirot au summum de son art. Ajoutez à cela, pour la version audio, la lecture de Samuel Labarthe, ancien pensionnaire à la Comédie française et accessoirement acteur d’une série télé inspirée des romans d’Agatha Christie, et le cocktail est très réussi.
L’histoire pourtant, est plus que classique, et assez lente. Une femme, emprisonnée après l’empoisonnement de son mari, laisse après sa mort une lettre à sa fille : elle lui affirme qu’elle était innocente. Bien déterminée à réhabiliter sa mère, la fille fait appel à Hercule Poirot. Celui-ci interroge les enquêteurs de l’époque, ainsi que les cinq témoins (les fameux cinq petits cochons du titre). Le roman est donc une succession de récits unitaires, chacun apportant son témoignage et son avis sur ce qu’il s’est passé seize ans plus tôt (coupable ? pas coupable ? Le lecteur peut changer d’avis à chaque chapitre). Le final, avec les déductions du détective belge est très réussi et permet de remettre chaque pièce du puzzle à sa place.
On découvre aussi un Hercule Poirot assez étonnant, amateur d’art comme on ne l’a jamais vu, et distillant quelques réflexions bien trouvées et parfois inattendues.
Audiolib, lu par Samuel Labarthe, 7h d’écoute, 19€ pour la version CD
Les romans de Noël, c’est un peu comme les bûches à la crème au beurre : soit la crème est légère et gourmande et on se régale, soit c’est une crème bas de gamme, limite tranchée, sucrée et écoeurante.
Agatha Christie est une auteure dont j’ai quasiment tout lu (et ça fait beaucoup de textes ! Romans, nouvelles, pièce de théâtre). Et pourtant je continue à avoir l’oeil attiré par toutes sortes d’adaptations – cette fois-ci en bande dessinée.
J’ai découvert cette série des « Trois Brestoises » avec
La saison des romans de Noël bat son plein ! J’ai une tendresse particulière pour ces lectures saisonnières, légères comme de la guimauve, sucrées à souhait, réconfortantes comme le chocolat chaud que l’on boit avec.
J’ai déjà lu des romans de
Je lis beaucoup de cosy mysteries, j’ai commencé un certain nombre de séries, et ce qui est plutôt bon signe, c’est quand j’attends avec impatience de démarrer la lecture d’un nouveau tome. Je viens de lire le tome 3 il y a peu de temps, et le tome 4 m’attendait. J’avais très envie d’en démarrer la lecture, mais je me suis dit « allez, j’attends un peu, je le garde de côté, je vais lire un autre roman entre les deux ». Sauf que je n’ai pas réussi à commencer ledit roman, et que j’ai vite sorti « Meurtres et tarte au citron meringuée » de la pile où il m’attendait.
Parfois je choisis de lire un livre juste pour son auteur, sans même lire le résumé. C’est clairement comme ça que j’ai choisi ce livre – je garde un bon souvenir de mes précédentes lectures de romans de Joël Dicker. Et je dois dire que ce n’est pas la quatrième de couverture qui m’aurait encouragée : au contraire, le récit du SOE créé par Churchill me semblait éloigné de ce que j’avais envie de lire à ce moment-là. Comme quoi, parfois, ce qui est censé vendre un livre ne lui rend pas forcément service !
La première fois que j’ai vu ce livre, j’ai cru que les reproductions de tableaux qui forment la couverture étaient des tableaux de Frida Khalo. L’univers artistique, coloré, avec des meubles du quotidien, rappelle beaucoup celui de la peintre mexicaine.
J’aime ces lectures qui donnent le sentiment qu’il y a un « avant » et un « après ». J’avais adoré le premier tome de l’adaptation de Proust par Stéphane Heuet, et je suis tout autant émerveillée par ce deuxième tome de l’intégrale.