La couverture est magnifique…
Voilà quoi ça tient, parfois, de choisir un livre… le repérer parmi des milliers d’autres au Festival du livre de Paris, le garder en tête, pour plus tard…
Ce qui m’impressionne dans les romans de fantasy, c’est la capacité de leurs auteurs à créer des univers entiers, un langage à part, des références qui nous sont étrangères quand on commence la lecture et qui peu à peu nous deviennent familières. Ici, c’est la cité de Gemina qui est le décor où cohabitent plusieurs maisons, dont la Caouane. Nox en est un digne représentant : intrépide livreur qui travaille au service d’un marchand de vin, il parcourt la cité en tous sens, connaît tout le monde, et se faufile dans toutes les rues. Mais les rivalités sont nombreuses et Nox se retrouve au coeur de négociations et de guerres entre maisons.
J’ai aimé ce personnage vif, malin, qui navigue avec aisance dans le monde. Les personnages féminins sont intéressants aussi : la toxique Daphné, la talentueuse Aussilia, la maline Guenessia.
Ce tome est le premier d’un cycle divisé en deux thématiques (Capitale du Sud / Capitale du Nord), chacune comptant trois tomes. Tous les tomes sont reliés par jeu, la Tour de garde (que j’ai imaginé, à ce stade de ma lecture, être une sorte de jeu d’échecs), et les liens précis entre les tomes restent à explorer dans de futures lectures.
Aux Forges de Vulcain, 416 pages, 20€ (service de presse)