Les années ont passé. Diana Mitford, qui n’était qu’un personnage secondaire des précédents tomes, est devenue une jeune femme. Mariée à Bryan Guinness, elle mène une existence aisée, mais se retrouve indirectement liée, à plusieurs années d’intervalle, à plusieurs morts. Si la première avait été clairement identifiée comme accidentelle (la chute mortelle d’une jeune serveuse), la mort suivante, celle d’un ami du couple, paraît plus suspecte.
Je le redis : le titre de cette saga est erroné, puisque ce ne sont pas les sœurs Mitford qui enquêtent, mais leur gouvernante Louisa ! Et c’est donc Louisa, qui navigue entre deux mondes (la « bonne société » qu’elle aimerait tant rejoindre, et le monde des gouvernantes et des nurses) qui essaie de démêler ces histoires sans lien apparent. Il y a plusieurs histoires dans l’histoire, plusieurs enquêtes dont le lecteur comprend vite qu’elles seront liées.
L’histoire est un peu complexe (mais rien de trop non plus), la lecture est assez agréable, mais contrairement à d’autres séries d’enquêtes, il y a assez peu de « fil rouge » entre les tomes. On pourrait presque même les lire sans avoir lu les précédents. Dans chaque tome, l’intrigue concerne l’une des sœurs Mitford en particulier, mais elles sont beaucoup moins présentes que Louisa. J’ai bien aimé cette lecture, mais je ne sais pas encore si je lirai les prochaines.
Le livre de poche, 8,40€
Dans cette collection éclectique d’adaptations en BD de romans d’Agatha Christie, celle-ci est l’une des meilleures. On retrouve tous les « codes » du roman d’Agatha Christie (des fausses pistes aussi nombreuses que les personnages) dans une version joliment dessinée et aussi claire dans les illustrations que dans le texte. Ainsi, même si le lecteur peut soupçonner plusieurs personnages au fil de sa lecture, il progresse pas à pas ; les noms ou fonctions des personnages sont rappelés autant que nécessaire pour ne pas tout mélanger.
Quand de riches retraités s’ennuient dans leur maison de retraite tout confort, ils ne créent pas un club de mots croisés mais un murder club ! Chaque jeudi, ils sont quelques uns à se retrouver pour tenter d’élucider de vieilles affaires criminelles jamais résolues. Il y a Elisabeth, la meneuse du groupe ; Ron l’ancien politique et Ibrahim l’ancien psy. Et depuis que Penny est dans un coma définitif, Joyce l’infirmière complète le groupe.
J’ai lu avec avidité les six tomes de «
Cela faisait longtemps que ce premier tome me faisait de l’oeil. Dans cette série, la reine Elisabeth II mène des « enquêtes », à sa façon – comprenez : sans quitter ses résidences royales, en envoyant sa secrétaire particulière sur le terrain. Je me suis décidée quand j’ai vu qu’il était sorti en format poche – j’avais quand même quelques doutes sur la qualité d’un roman qui part d’un pitch aussi rocambolesque que la reine en enquêtrice.
Premier signe que la fin de la série approche : même si ce n’est pas écrit sur la couverture (!), ce livre a été co-écrit. Je ne sais pas ce qui doit être attribué à l’un ou l’autre des deux auteurs ; c’est un bon tome, avec du rythme, des personnages hauts en couleurs ; mais j’ai aussi été étonnée par des descriptions maladroites et surtout par un incroyable (et peu crédible) retour en grâce de James. Alors certes le roman s’ouvre sur le mariage de Charles, et on pouvait imaginer qu’Agatha ne resterait pas longtemps à se languir ; qu’elle cherche à reconquérir James, pourquoi pas ! Mais faire de James soudain un grand romantique, je n’y ai pas cru une seconde.
Persuadé de l’innocence de son fils emprisonné pour le meurtre de son épouse, un père décide de faire justice lui-même. Pour convaincre la police de rouvrir l’enquête, il séquestre trois personnes, un juge, un avocat, et un témoin, qui ont contribué à faire condamner son fils. A intervalles réguliers, tant que la police n’aura pas retrouvé le véritable assassin de sa belle-fille, il tuera ses otages.
Avoir mis un âne sur la couverture de ce tome est une bonne idée car… c’est un peu le personnage principal !
« Je n’ai accès ni aux analyses des experts ni aux rapports d’autopsie, ce qui m’oblige à miser sur mon intuition et à essayer de deviner, comme au bon vieux temps. »
Doucement mais sûrement, je m’approche de la fin de la série « Agatha Raisin ». Ce 28