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« Disparaître ici » de Kelsey Rae Dimberg

disparaitre iciFinn est la baby-sitter de Amabel, la petite-fille d’un célèbre sénateur américain, Jim Martin. Si le passé de Finn n’est pas très clair, elle n’a pourtant eu aucun mal à se faire embaucher et fait désormais presque partie de la famille. Elle est aussi la petite-amie de Bryant, le bras droit du sénateur Martin.

Un jour la petite Amabel remarque qu’une femme la suit. Finn, sans alerter la famille, décide d’être plus vigilante ; jusqu’au jour où la mystérieuse femme va se confier à Finn et faire basculer la vie des Martin.

Le roman n’est ni un thriller ni un « page turner », il fait même attendre assez longtemps avant de comprendre quelle direction va prendre l’histoire, ce qui laisse le temps au lecteur de devenir familier des Martin et de leur mode de vie. Finn est un personnage assez ambigu, qui joue à la fois sur la retenue attendue par une famille de personnalités publiques, sur l’ambition non assumée d’une jeune femme qui fréquente un milieu social différent du sien, et sur un passé qu’elle cache.

Passons sur le titre, que je trouve maladroit (je ne comprends pas ce que signifie « disparaître ici » et je ne vois pas clairement le lien avec l’intrigue) ; l’histoire est bien construite, l’écriture très fluide. On se sent complètement immergé dans cette Amérique politique, aisée, éduquée à sauver les apparences.

S 3-3Cherche-Midi, 480 pages, 23€

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« Agatha Raisin enquête (tome 21) : Trouble fête » de M.C. Beaton

Agatha t21 trouble fêteNe vous fiez pas à la couverture, Noël ne sera qu’un prétexte pour donner un contexte au début de l’histoire, mais contrairement au « hors collection » « Le Noël d’Agatha », l’intrigue s’éloigne vite des festivités de décembre.

Invitée par son amie Mrs Bloxby à participer à une réunion de village, Agatha assiste impuissante à la mort d’un homme unanimement détesté par tous les habitants. Il faut dire que John Sunday ne faisait rien pour leur être sympathique : membre d’une commission de sécurité, il interdisait les décorations de Noël, trouvait dangereux les jouets artisanaux, bref trouvait mille et un prétextes pour sanctionner les habitants du village.

J’ai trouvé le point de départ de l’histoire un peu bancal, cette étrange commission capable d’intervenir sur n’importe quel sujet de la vie d’un village, et représentée par un unique homme aux pouvoirs incontestables, me semblait tirée par les cheveux. Passée la mise en place de l’intrigue, on retrouve une enquête plus standard.

Agatha, fidèle à elle-même, va s’amouracher du premier homme séduisant venu, et tant pis s’il n’a pas l’air complètement innocent. Charles viendra faire quelques apparitions. Roy passera pour le week-end. Un nouveau tournant professionnel s’amorce pour Agatha, on sent que l’auteure prépare la « vraie » retraite de l’ex-communicante. La page de l’agence de détective sera-t-elle bientôt tournée, ou bien n’est-ce qu’un passage à vide pour Agatha ?

Si les enquêtes sont sans surprise, construites un peu toujours autour des mêmes « codes », j’aime voir évoluer ce personnage atypique auquel je me suis attachée depuis déjà plus de vingt tomes. Je me réjouis de la sortie de chaque nouveau tome, et fais déjà (hélas) le décompte des tomes restants, la prolixe M.C. Beaton étant décédée fin 2019 après avoir écrit tout juste 30 romans de la série des « Agatha Raisin ».

S 3-3Albin Michel, 14€

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« La confidente » de Renee Knight

confidente« Méfiez-vous de l’eau qui dort », dit le proverbe.

Méfiez-vous aussi de ces invisibles qui obéissent sans broncher, se dévouent à leur patron, ne comptent pas leurs heures, renoncent à leur vie familiale… un jour ils feront payer très cher leur dévotion s’ils se sentent trahis. C’est le cas de Christine Butler. Secrétaire dévouée, au service de la charismatique Mina Appleton, elle donnerait sa vie pour sa patronne. Elle est sa secrétaire, sa bonne fée, celle qui est capable d’écrire des lettres à ses enfants à sa place, et qui n’en demandera jamais gratitude.

Sauf que Mina Appleton, riche héritière d’un empire de la grande distribution, a commis une lourde faute… qui va lui coûter cher.

Formidable thriller psychologique, basé sur la relation inéquitable entre deux femmes que tout oppose (l’une aime la lumière, l’autre n’est efficace que dans l’ombre ; l’une est riche, l’autre modeste ; l’une a tous les pouvoirs, l’autre ne fait qu’obéir aux ordres), ce roman captive. Christine Butler a tout d’une femme de l’ombre, mais l’on sent dès le début du roman qu’elle va finir par faire voler en éclats le monde trop lisse et trop superficiel qui l’entoure. Quand, pourquoi, et comment, voilà ensuite toutes les questions que le lecteur se pose – et auxquelles je ne vous donnerai pas de réponse pour ne pas gâcher le plaisir de lecture de cet excellent roman. J’ai dévoré ce livre jusqu’à la dernière page, et le twist final très réussi. Précipitez-vous sur ce roman ! Quant à moi, je viens de noter que l’auteure avait déjà un autre roman psychologique à son palmarès (« Révélée ») : parions que je vous en parlerai un de ces jours sur le blog !

S 3-3Fleuve noir, 400 pages, 20,50€

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« Agatha Raisin enquête (tome 20) : Voici venir la mariée » de M.C. Beaton

agatha t20 mariéeCe qui devait arriver, arriva : après avoir divorcé d’Agatha, puis cherché sa voie dans un monastère, James Lacey a décidé de se remarier. Cette fois-ci, l’heureuse élue est une toute jeune femme, dont le physique est aussi avantageux que l’intelligence inexistante. Que peut bien lui trouver James, lui le féru d’Histoire qui reprochait à Agatha de ne pas assez s’intéresser à ses recherches ?

Agatha ne sait si elle est jalouse, ou simplement déprimée de se sentir vieillir. Sans chercher (officiellement) à reconquérir James, elle se lance dans un voyage sur les traces historiques de sujets qui intéressent James – histoire de lui montrer que, elle, elle n’était pas aussi écervelée que sa future épouse, et qu’il aurait mieux fait de rester avec elle !

Sauf que son voyage culturel est perçu comme du harcèlement ; et lorsque la mariée est retrouvée assassinée, c’est naturellement vers l’ex-femme de James, que tout le monde croit jalouse, que les enquêteurs se penchent ! Pauvre Agatha, la voici encore dans de beaux draps !

Elle pourrait trouver du réconfort dans les bras du séduisant Sylvan Dubois, un Français qu’elle trouve charmant. Mais rien ne va se passer comme prévu. Charles, Roy et Mrs Bloxby vont plus que jamais prendre soin d’une Agatha qui se sent sur le déclin, prête à laisser la place aux jeunes.

Ce nouvel épisode, le vingtième, est complètement dans la lignée des derniers tomes : Agatha, à la tête de son agence, oscille entre bienveillance et jalousie envers ses collaborateurs les plus jeunes – surtout la brillante Toni. Femme d’affaires désormais en retrait, elle doit avouer qu’elle sera de moins en moins sous les feux des projecteurs. Sa vie personnelle est un désastre, sa vie professionnelle sur le déclin. Derrière une couverture joyeuse, et sous couvert d’une série policière légère, ce sont des interrogations de femme sur le temps qui passe et la place dans la société qui sont posées. Agatha, la cinquantaine passée et la retraite déjà prise grâce à sa fortune personnelle durement acquise au travail, a encore toute une vie devant elle et pourtant se sent bonne pour la casse ! On rit quand même de ses mésaventures, de son sens aigu de la mise en danger et de sa jalousie attendrissante. Espérons que les prochains tomes (il y en a 30 au total, pas encore tous traduits) redonneront un nouveau souffle à cette héroïne atypique que l’on n’a pas envie de retrouver en pleine dépression !

S 3-3Albin Michel, 14€

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« Agatha Raisin enquête (tome 19) : La kermesse fatale » de M.C. Beaton

agatha t19 kermesseAgatha est une ancienne pro de la communication. Alors quand son amie Mrs Bloxby lui demande de faire la promotion d’une kermesse pour augmenter la fréquentation de celle-ci, Agatha ne peut refuser. Son engagement n’est pas totalement désintéressé : à côté du pasteur et de sa femme, un certain George aux yeux verts est loin de laisser Agatha indifférente !

Mais la kermesse vire au drame et deux visiteurs meurent après avoir consommé une confiture pleine de LSD. Agatha, aidée de Toni, une jeune détective de son agence particulièrement efficace, décide de se mêler de l’enquête.

Ce dix-neuvième tome de la série (!) condense tous ce qui en a fait le succès. Ce n’est pas le titre le plus original : l’intrigue se passe dans la kermesse d’un village des Cotswolds, le crime concerne des confitures, et la tête d’Agatha continue de tourner quand elle croise un homme séduisant… L’intrigue se concentre autour de quelques suspects bien identifiés, et ne se disperse pas. Agatha semble plus adulte que jamais.

La fin, comme d’habitude, réserve un twist qui donne envie de lire le prochain !

S 3-3Albin Michel, 14€

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« L’énigme de la chambre 622 » de Joël Dicker

chambre 622Il en est des livres de Joël Dicker comme ceux de Michel Bussi, de Jean-Luc Bannalec ou de quelques autres : je les attends avec impatience, guette leur publication, les regarde avec gourmandise une fois achetés, les ouvre avec le sourire, et me coupe du reste du monde dès que j’en commence la lecture.

L’intrigue de ce nouveau roman se situe dans la Suisse natale de l’auteur. Au Palace de Verbier, un corps a été retrouvé dans une chambre. Or ce week-end là avait lieu le traditionnel gala annuel de la banque Ebezner.

Tout le coeur du roman va être de suivre les péripéties de Macaire Ebezner, héritier de la banque ; de sa femme Anastasia ; de son rival préféré, Lev. Roman à tiroirs, où les fils de l’intrigue s’entrecroisent, c’est un roman que je trouve difficile à raconter : parce qu’il fourmille de détails qui sont essentiels, parce que la complexité du récit croise le plaisir d’une lecture dans difficulté. Il faut juste rester bien concentré pendant sa lecture, car les rebondissements sont multiples, se croisent, et ne trouvent parfois du sens que bien longtemps après !

J’ai adoré le décor du roman, très différent des décors américains auxquels nous avait habitués Joël Dicker. Alors que le soleil brillait pendant que je lisais ce roman, j’étais coupée du monde, isolée dans ce Palace que j’imaginais entouré de neige, un peu coupé du monde lui aussi. J’ai aussi pensé à « Belle du Seigneur », pour la Suisse sans doute, pour le trio et l’histoire d’amour idéalisée aussi.

C’est aussi une saga familiale, puisque l’histoire des Ebezner se confond avec celle de la banque qu’ils ont fondée.

Notons aussi que l’auteur profite de ce nouveau roman pour rendre un hommage (très) appuyé à son éditeur aujourd’hui décédé, Bernard de Fallois, à travers une mise en abyme qui, à part cet hommage, n’apporte pas grand-chose au livre.

S 3-3Ed de Fallois, 576 pages, 23€

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« Cadres noirs » de Pierre Lemaitre

cadres noirsBien avant de lire sa trilogie des « Enfants du désastre » (dont j’ai chroniqué sur ce blog « Couleurs de l’incendie » et « Miroir de nos peines »), je connaissais Pierre Lemaitre comme un excellent auteur de polars. Avec « Alex » ou « Robe de marié », il m’avait déjà impressionnée par sa capacité à raconter des romans noirs très psychologiques, bien orchestrés et intelligents – c’est-à-dire pas seulement pleins de rebondissements (ce qui est déjà très bien), mais en construisant des personnages complexes, étonnants, qui reflètent tout ce que l’être humain peut avoir de ressorts cachés en lui.

« Cadres noirs » m’attendait depuis longtemps. Acheté un jour par hasard, avec la certitude que le livre me plairait, mais un peu noyé parmi d’autres livres que j’avais aussi envie de lire, il a attendu son heure. Enfin son heure est venue, et c’est un nouveau grand plaisir de lecture que j’ai vécu.

Alain Delambre est chômeur depuis plusieurs années. Proche de la retraite, il sait que retrouver un emploi comme ceux qu’il a connus – DRH dans une grande entreprise – est devenu inaccessible pour lui. Il accepte des petits boulots sans qualification, parce qu’il faut bien manger et payer les traites de l’appartement. Si sa femme ne lui reproche rien, lui se sent chaque jour un peu plus dévalorisé. Lorsqu’une annonce atypique est publiée (participer à une fausse prise d’otage organisée par un recruteur), Alain n’hésite pas. Pas question de s’attarder sur des considérations morales ; ce job, il le veut, et il va tout faire pour l’avoir.

Commence alors une quête tout à la fois ambitieuse et folle, celle d’un homme qui doit pouvoir saisir sa chance de retrouver son honneur – parce que c’est sans doute la dernière chance qu’il aura.

Avec beaucoup de rythme, de rebondissements, et toujours l’incroyable talent narratif qu’on lui connaît, Pierre Lemaitre fait de ce roman un thriller psychologique particulièrement bien construit. Alain Delambre, le personnage central, est un symbole d’acharnement, de « non-résignation » ; et ce roman, l’œuvre d’un fin stratège.

S 3-3Le Livre de poche, 442 pages, 7,90€

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« Au service secret de Marie-Antoinette : l’enquête du Barry ( tome 1) » de Frédéric Lenormand

enquête du barry - marie antoinette t1Rose Bertin et Léonard sont deux personnages historiques qui ont fortement contribué à l’image de Marie-Antoinette – à son image de modernité, mais aussi à une certaine frivolité qui alimenta la moquerie et le désamour de son peuple. Lenormand a choisi de faire de la modiste et du coiffeur les héros d’une série de cosy mysteries.

Habitués de ce blog, vous savez que c’est un genre littéraire que j’aime particulièrement, et par ailleurs il ne vous aura peut-être pas échappé que Marie-Antoinette est une figure historique à laquelle je m’intéresse beaucoup et depuis longtemps. Autant dire que ces romans me faisaient de l’œil depuis longtemps ! J’ai profité du confinement pour lire le premier tome en version numérique. Hélas, triple hélas, ma déception a été aussi forte que l’avait été mon envie de lecture.

Tout d’abord, j’ai regretté que Marie-Antoinette soit si peu présente dans l’histoire – elle n’apparaît vraiment qu’à la fin du livre. Mais surtout, j’ai trouvé beaucoup de maladresses dans la construction. Le début du roman est totalement invraisemblable : Marie-Antoinette choisit, par l’intermédiaire de ses dames de confiance, de recruter Rose Bertin et Léonard, sans les connaître du tout, et de les lancer sur la piste des diamants disparus de la Comtesse du Barry – rien que ça ! On disait Marie-Antoinette un peu légère parfois, de là à confier à deux artisans inconnus la quête d’une si précieuse parure de bijoux sans les connaître ni d’Eve ni d’Adam… moi j’ai eu un peu de mal.

Bien que l’on sente beaucoup de bonne volonté de la part de l’auteur pour entraîner le lecteur dans le Paris du XVIIIè siècle – il est d’ailleurs bien documenté – l’histoire est trop rocambolesque et les personnages trop caricaturaux à mon goût, et je me suis vite lassée. Dommage ! Trop d’espoirs placés dans une lecture, parfois, ne font qu’accroître la déception. Je ne lirai pas les tomes suivants.

S 1-3Ed de la Martinière, 360 pages, 14€

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« Au douzième coup de minuit » de Patricia Wentworth

douzieme coupLe fameux douzième coup de minuit est évidemment très romanesque. Tant pis si l’ambiance est un peu galvaudée, j’ai une fois de plus apprécié cette enquête de Miss Silver.

Cette fois-ci, c’est une trahison familiale qui est au coeur de l’intrigue. James Paradine, patriarche d’une riche famille d’industriels, profite du réveillon du nouvel an de l’année 1942 pour annoncer à sa famille réunie que l’un des invités a trahi sa propre famille. Serein mais déterminé, il dit connaître le coupable et attendre dans son bureau que celui-ci vienne se confesser avant minuit.

La suite, vous l’imaginez facilement : James Paradine va être retrouvé mort. Alors, qui est le traître dans la famille, qui a préféré tuer le patriarche plutôt que de voir son nom traîné dans la boue ?

Engagée par un membre de la famille, Miss Silver s’installe dans la demeure où vit une partie de la famille. Elle va ainsi faire connaissance avec les beaux-enfants de James Paradine, avec sa sœur possessive et la fille adoptive de celle-ci, avec les cousins, le secrétaire que tout le monde déteste, bref avec toute une galerie de personnages dont aucun n’a l’air très serein…

Il y a quelques fausses pistes données en pâture au lecteur, mais aussi des gros indices qui mènent à la résolution de l’intrigue. Pas de gros twist au moment de la révélation finale, mais la lecture reste plaisante et distrayante.

S 3-3En numérique chez 12-21, 8,99€

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« Miss Silver intervient » de Patricia Wentworth

miss silver intervient t6Situer une intrigue policière dans un immeuble est toujours une idée qui apporte de nombreuses ficelles narratives à un auteur. Prenez l’immeuble Vandeleur House, par exemple. On y croise une commère, une jeune veuve, un vieux couple, une blonde séduisante, une fille trop obéissante, un gardien qui ne se mêle de rien… Autant de personnages à qui il peut arriver mille et une histoires, qui se croisent à peine dans un ascenseur, et qui pourtant vont tous être impactés par un meurtre commis dans l’immeuble.

Le risque est double : avant que l’intrigue ne commence réellement, il faut installer tous les personnages ; et une fois que tous ont été présentés au lecteur, il faut faire en sorte que celui-ci ne confonde pas les détails sur chacun des protagonistes.

Que l’intrigue mette un peu de temps à démarrer ne m’a pas gênée dans ma lecture ; en revanche j’ai trouvé qu’il y avait trop de personnages, trop de détails sur chacun que je n’arrivais pas à séparer entre ceux qui auraient de l’importance et ceux qui n’en avaient guère. L’histoire n’est pas désagréable, et la multiplication des détails a aussi réussi à me lancer sur des fausses pistes – même si je n’arrivais pas à me faire une conviction précise sur le meurtrier. Heureusement Miss Silver, égale à elle-même, continue d’être une gentille héroïne dont je lis avec plaisir les aventures. Petit étonnement quand même, l’inspecteur Lamb est plutôt désagréable, hautain et même misogyne. Drôle de personnage !

S 2-3En numérique chez 12-21, 8,99€