J’avais un peu oublié la complexité des romans de la série des « Victor Legris »… Ce cinquième tome de la série me l’a vite rappelé ! Et pourtant j’aime les personnages de cette série, ces deux libraires – Victor Legris, donc, et son accolyte Kenji Mori – heureux propriétaires d’une librairie dans le Paris de la toute fin du XIXème siècle. Depuis les premiers opus de la série, Victor Legris se transforme régulièrement en enquêteur, et mène ses recherches avec l’aide de Joseph, son commis, un jeune homme bougon mais bon enfant qui rêve de devenir écrivain.
J’aime cette ambiance historique, cette librairie qui fourmille de livres anciens, et son époque virevoltante où Paris évolue aussi vite que les mœurs, où la bicyclette est à la mode, et où les femmes s’émancipent peu à peu.
Mais il me fallait bien tout cet attachement au cadre de l’histoire pour m’aider à m’accrocher à un récit que j’ai trouvé très complexe et dans lequel j’ai eu du mal à entrer. Basé sur une arnaque de faux titres boursiers, le début de l’histoire enchaîne plusieurs chapitres qui semblent sans lien apparent ; et si le procédé est classique, il dure un peu trop longtemps à mon goût dans ce roman, ce qui m’a empêchée d’être saisie par l’histoire et d’avoir envie d’en connaître la suite.
10/18
Dans ce deuxième tome des Enquêtes de Lizzie Martin, Elizabeth (« Lizzie ») Martin est appelée comme demoiselle de compagnie auprès de la jeune Lucy. A dix-huit ans, celle-ci vient de perdre son enfant peu après l’accouchement. Elle est persuadée que son enfant n’est pas mort, et ses deux vieilles tantes qui l’hébergent ne savent plus comment la gérer. Son mari, un parvenu, a été envoyé gérer des affaires en Chine pour l’éloigner de la famille.
Quel plaisir de retrouver le commissaire Dupin ! En ces périodes de limitation des déplacements, pouvoir voyager par la pensée jusqu’à Concarneau et la Bretagne est une bouffée d’oxygène bien agréable.
Vous connaissez mon goût pour les cosy mysteries. Couplé avec une certaine gourmandise, cela faisait de moi une cible idéale pour cette nouvelle série de romans.
Quand j’ai lu la quatrième de couverture, j’ai d’abord pensé à « Da Vinci code » : un professeur, interrompu pendant une conférence, est appelé sur les lieux d’un triple meurtre. Mais le roman, bien que reprenant certains marqueurs du genre, part finalement dans une autre direction.
Il y a des textes dont on se souvient pendant très longtemps, parfois pour le style, parfois pour l’auteur, parfois aussi parce que l’on se souvient du moment de notre vie où on les a découverts. C’est le cas pour « Ils étaient dix » – qui s’appelait à l’époque « Les dix petits nègres ». Ce qui est amusant, c’est que j’ai découvert ce texte alors que j’étais collégienne et que je participais à un « club de lecture » qui consistait à lire à plusieurs, et à l’oral, un roman choisi par l’un d’entre nous. C’est donc dans dans une version orale que j’ai découvert ce texte incontournable de Agatha Christie, et c’est en version audio que je l’ai redécouvert ces jours-ci. Coïncidence ?
Lady Georgiana de Rannoch – Georgie pour les intimes – désespère de devoir passer Noël dans le château familial. Elle sait que sa belle-sœur ne l’accueille pas d’un bon œil, mais puisque sa famille est ruinée depuis la mort de son père, Georgie n’a guère d’alternative.
Le point commun entre Albert, Myriam, Jean-Baptiste, David, Jeff, Caroline et Michel ? Ils sont tous pensionnaires d’un hôpital privé dont une antenne, appelée « Memory » est dédiée aux patients qui ont perdu la mémoire immédiate. Tous les huit ont subi un accident ou un traumatisme à partir duquel leur mémoire s’est arrêtée.