Troisième et dernier opus des « Premières enquêtes de Victor Legris », « Le carrefour des écrasés » installe définitivement dans les références de ma bibliothèque les personnages de Victor Legris, libraire dans le Paris de la fin du XIXème siècle, Kenji, son mentor, et Joseph, leur commis qui se rêve écrivain.
J’ai une tendresse littéraire pour ces personnages : pris séparément, ils ont des défauts qui ne les rendent pas toujours sympathiques à 100 % (Victor est un peu possessif, Kenji trop distant, Joseph effronté), mais ils forment un sympathique trio dans cette librairie qui sert surtout de décor. Le cœur de l’histoire, comme toujours, se situe ailleurs, dans Paris, où un nouveau mystère s’est produit : une femme a été retrouvée morte, sans chaussure. Or un escarpin rouge, portant à l’intérieur une référence à la librairie que le lecteur connaît bien, entraîne Victor Legris dans une nouvelle enquête. Le tout se corse lorsque l’on apprend que Kenji fréquente une jeune fille qui a un lien très étroit avec la paire de chaussures en question…
L’originalité de ce roman, parmi les trois que j’ai lus dans cette série, est de faire un pont, à la même époque, entre les villes de Paris et de Lyon, d’où est originaire la victime. Nombreuses sont les références à la capitale des Gaules et à ses traditions.
Quant aux personnages, cette histoire fait la part belle à Joseph, désormais pilier incontournable dans ce trio masculin, et qui apporte toujours une touche agréable d’humour à la lecture.
D’autres tomes sont publiés, j’espère que l’éditeur annoncera prochainement la sortie de la suite sous forme d’anthologie.
10-18
Cette fois-ci, Agatha a tourné la page sur James Lacey. Depuis que son ancien mari a décidé de devenir moine, Agatha déprime. Elle part quelque temps sur une île paradisiaque ; mais à son retour à Carsely, c’est la grisaille qui l’attend. Alors que des inondations font d’importants dégâts, Agatha découvre le corps noyé d’une jeune femme. La mise en scène autour de cette mort intrigue Agatha ; persuadée qu’il ne s’agit pas d’un décès accidentel, elle débute une enquête. Elle doit enquêter seule, puisque ses deux précédents acolytes ont changé de vie – James est entré au monastère, et Charles vient d’épouser une Française.
Décidément, Agatha et James forment un bien étrange couple ! Ils se sont mariés à la fin du précédent tome de la série… et les voilà déjà au bord de la rupture ! Si Agatha n’a pas un caractère facile – les lecteurs de la série le savent bien – James est carrément odieux, machiste… et infidèle.
Une femme est morte près d’un fleuve. Alors que plusieurs personnes passent près d’elle, aucune ne se décide à appeler la police. Se mêler d’un meurtre ? Cela génère du stress, c’est mauvais pour les rides, ou c’est prendre le risque que la police s’intéresse à un petit trafic de stupéfiant… Ou bien…ou bien… Chacun a une bonne excuse pour ne pas s’en mêler et pour laisser à d’autres le soin de prévenir la police.
Je suis une inconditionnelle de la série de romans policiers « Agatha Raisin ». Je surveille avec assiduité la sortie de chaque nouveau tome. Après avoir rempli mon panier de livres avec les derniers tomes traduits en français, j’ai choisi de prendre également le premier tome d’une autre série qui se veut aussi être du style « cosy mystery ».
Il y a des héros de roman que l’on adore détester… et ceux que, vraiment, même après avoir fini, on n’a pas envie d’aimer. Il faut dire que, dans « Hôtel du Grand cerf », le policier qui mène l’enquête accumule les raisons de se faire détester. Proche de la retraite, n’ayant rien à prouver et pas envie de faire le moindre effort, il est aussi désagréable que vulgaire.
Branle bas de combat chez Agatha Raisin : lasse d’attendre James, elle a décidé de quitter provisoirement son village de Carsely, pour s’installer à Fryfam. Fidèle à elle-même, elle s’est décidée sur un coup de tête, piquant une carte au hasard avec une aiguille…
Suite à la basse vengeance d’une coiffeuse, Agatha Raisin est devenue chauve. En attendant la repousse de ses cheveux, elle part s’isoler à Wyckhadden, et loge dans un hôtel occupé par des pensionnaires vieillissants, dont les journées s’achèvent inlassablement par une partie de Scrabble… Pour passer le temps, Agatha rend visite à Francie, la sorcière locale, à qui elle achète une lotion capillaire…et accessoirement un filtre d’amour.
Quel pavé !