Les romans avec des messages codés et autres casse-têtes ont souvent beaucoup de succès auprès des lecteurs, qui se mettent à la place des personnages pour résoudre énigmes et codes secrets. Or Edith Twyford, le personnage au cœur de l’intrigue de ce roman, aurait elle-même caché des messages dans ses livres pour enfants – livres interdits depuis longtemps, car jugés immoraux.
Steven Smith, après avoir passé des années en prison, n’a qu’une idée en tête : résoudre l’énigme qu’aurait laissée Edith Twyford pour élucider un autre mystère, celui de la disparition mystérieuse de son ancienne professeure. Il retrouve d’anciens camarades de classe, et les convainc d’enquêter avec lui.
Une fois de plus, cette lecture vient d’un conseil d’une autre bloggueuse. Il est resté longtemps dans ma PAL et je l’en ai sorti récemment, après plusieurs lectures qui m’avaient laissée un peu sur ma faim. J’ai trouvé la forme originale (ce sont des retranscriptions d’enregistrements). J’ai aimé aussi toute la partie de recherche sur le décryptage du code. Mais j’ai trouvé que l’histoire finissait par s’enliser, avec des longueurs. J’aurais préféré, en tant que lectrice, être davantage « challengée », avoir moi-même les énigmes à résoudre, et ne pas juste être spectatrice de l’enquête – c’est un peu frustrant dans un roman à clé. Le dernier quart du roman est vraiment long, on ne sait pas si toutes les réponses ont été données ou s’il faut s’attendre à d’ultimes révélations.
Folio, 646 pages, 9,90€