Et si un jeu d’échecs pouvait porter en lui des pouvoirs magiques ? C’est en tout cas ce que la légende dit du jeu de Montglane, un jeu d’échecs sur lequel aurait joué Charlemagne, et qui aurait été ensuite caché et protégé par les religieuses d’un couvent pendant la Révolution française.
Mais en 1970, ce sont d’autres tourments qui attendent Catherine. Entre une mort suspecte lors d’un tournoi d’échecs, et l’étrange mission qui lui est confiée de retrouver des pièces d’échecs au bout du monde, la voilà au coeur de la réapparition du jeu de Montglane.
J’attendais beaucoup de ce roman, sur lequel j’avais entendu de nombreux éloges. Je suis une piètre joueuse d’échecs, mais c’est un jeu sur lequel on peut imaginer de nombreux romans, des légendes, des aventures… C’est aussi ce qui me tentait dans ce roman.
C’est un gros pavé de près de 750 pages, qui fait voyager le lecteur entre deux époques, et dans lequel on croise Talleyrand, le peintre David ou encore le futur Napoléon. J’aurais préféré qu’il y ait moins d’alternance entre les époques, car cela a parfois cassé mon rythme de lecture. Il y a aussi beaucoup de personnages, dont j’ai parfois perdu l’apport à l’histoire ou les liens avec d’autres personnages, ce qui m’a empêchée de saisir l’assemblage de certaines pièces de ce puzzle complexe. Je m’attendais à ce que le récit progresse comme une enquête, et et j’avais au contraire l’impression d’être de plus en plus dans la confusion. La fin n’est pas celle que j’attendais non plus. J’ai oscillé dans cette lecture entre l’ambiance qui me plaisait autour du jeu d’échecs et des aventures à travers le monde, et d’un autre côté une grande complexité dans l’histoire qui m’a souvent perdue et ne m’a pas permis d’apprécier ce roman autant que je l’avais imaginé.
Le Cherche Midi, 752 pages, 21,90€