Poésie

« Il n’y a pas de plus grande force que l’amour » de Rainer Maria Rilke

Tout comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir, vous avez toutes et tous déjà lu Rilke, peut-être sans le savoir. Nombreuses sont les citations issues de ses écrits qui sont reprises régulièrement. J’ai d’ailleurs largement marqué les pages de ce recueil pour y retrouver facilement les pages qui me marquaient le plus.

Ce livre est composé de poèmes, lettres et courts textes, pour la plupart destinés aux femmes que Rilke a aimées. Ce sont des textes qui se lisent très bien, j’ai puisé dedans par touches comme dans un recueil de poésie – et comme je n’arrive pas à lire de la poésie de manière linéaire, j’ai commencé ce livre par la fin comme à mon habitude, jusqu’à arriver à quelques pages de contexte en milieu de livre qui m’ont obligée à reprendre ma lecture de façon plus classique.

J’ai envie de vous citer plein d’extraits !

Amour, solitude, manque,… Les thèmes sont abordés avec beaucoup de justesse. Seul élément perturbant, le livre regroupe de manière condensée (une centaine de pages) des lettres destinées à neuf femmes différentes. Rilke n’est évidemment pas le seul poète a avoir écrit de grandes déclarations à plusieurs femmes dans sa vie, mais les voir regroupées côté à côté dans un si petit ouvrage ôte un peu de puissance aux sentiments.

Le livre n’en reste pas moins une mine de réflexions sur les relations amoureuses, dans un style poétique quelle que soit la forme utilisée. J’avais depuis longtemps identifié « Lettres à un jeune poète » dans mes envies de lecture, il est probable que cette lecture arrive plus tôt que prévu !

Les Belles lettres, 136 pages, 11€ (service de presse)

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