Essai / Document

« Les enquêtes de l’Avent », d’Arnaud Cebollada

Je suis souvent assez indulgente dans mes chroniques ; même quand je n’ai pas aimé un livre, je donne mon avis en respectant le travail éditorial ; c’est tellement subjectif, d’aimer un livre ou pas.

Mais là, vraiment, je vais avoir du mal à être positive !

Je me suis laissé tenter (*) cette année par un roman de l’Avent, construit sur le modèle de ceux qui existent pour les enfants : chaque jour une page à lire, et dans le cas ce celui-ci, chaque jour une énigme à résoudre.

Sauf que le premier défi de ce livre est de réussir à passer outre les innombrables fautes d’orthographe ! Dès l’introduction c’est insupportable et les yeux piquent. L’accord du participe passé semble être devenu optionnel. Les verbes sont mal utilisés (« avez » au lieu de « avait », c’est violent, quand même). Sans compter tous les substantifs mal orthographiés.

C’est à se demander si 1 seule personne a relu ce livre avant de l’envoyer à l’imprimeur. Même le correcteur de base du traitement de texte n’a pas dû être sollicité.

Quant aux énigmes, il faut parfois avoir une loupe pour trouver les indices, et certains jours les solutions font référence à des informations qui ne sont même pas dans le texte.

Alors j’ai fini par prendre ça à la rigolade, mais quand même, publier un livre avec un tel manque de soin, c’est se moquer des lecteurs.

(*) : pour les puristes et ceux qui auraient un doute, dans « je me suis laissé tenter », « laissé » ne s’accorde pas, même au féminin.

404 éditions, 224 pages, 14,95€

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