Stanislas est le Saint patron de la Pologne. C’est aussi le nom du grand-père que Hania n’a jamais connu. Petite fille de Polonais, elle vit dans le Nord et, si elle s’entend très mal avec sa mère, voue une passion sans faille à sa grand-mère.
Débarquant à Lille, elle fait la connaissance d’une étrange vieille dame qui la prend sous sa protection et lui fait découvrir un milieu à la fois aisé et artistique. Mais cette rencontre est aussi la boîte de Pandore d’où va émerger l’histoire familiale d’Hania.
J’ai trouvé le début de l’histoire un peu caricatural (la jeune fille qui quitte son village natal et sa famille, et se retrouve dans une ville où comme par hasard elle est accueillie à bras ouverts par une riche famille inconnue). Heureusement le texte prend de l’épaisseur par la suite, avec le récit de l’histoire familiale de ces Polonais venus temporairement en France et qui y ont finalement installé leur vie et leurs familles. Le quotidien des mineurs est bien décrit, sans pathos et avec dignité.
La fin, qui révèle les derniers maillons des secrets de famille, est un peu confuse, on y retrouve quelques grosses ficelles qui m’avaient gênée au début de l’histoire.
A noter, la couverture que je trouve particulièrement jolie !
Presses de la cité