Roman

« Bienvenue à High Rising » de Angela Thirkell

high risingC’est la couverture enneigée qui a d’abord attiré mon regard vers ce livre, parmi les milliers qui me faisaient de l’œil dans l’incroyable librairie où je m’étais abritée un jour de grand froid (oui, je trouve toujours une bonne raison d’entrer dans une librairie…).

Le roman commence en hiver. Le premier trimestre scolaire achevé, Laura Morland vient chercher son fils au pensionnat, pour partir le temps des fêtes dans leur maison de High Rising. Ils y retrouvent leurs amis, un écrivain passionné d’histoire, qui vit avec son écervelée de fille et une secrétaire maladivement jalouse ; ou encore le médecin du village, la jeune Miss Todd qui est dévouée à sa mère vieillissante…

J’ai aimé ce livre, cette vie ordinaire d’un village anglais dans les années 1930, les petites joies et les petits tracas d’un voisinage sympathique. Côté ambiance, j’ai pensé à la série de romans de la Bibliothèque verte « Bennett » (aujourd’hui introuvables), par les petites blagues du fils de Laura, pensionnaire anglais gentiment taquin ; et aussi aux « Quatre filles du Docteur March », malgré évidemment le décalage de lieu et d’époque, mais pour cette joie sous-jacente dans les échanges entre voisins, ce rythme lent et doux de la vie qui s’écoule.

C’est un roman sans prétention, mais qui fait du bien, sans aucune niaiserie.

S 3-310/18, 288 pages, 7,50€