J’avais beaucoup aimé le rythme et l’intrigue des «Beaux mensonges», premier roman de Céline de Roany. Le lecteur y faisait la connaissance de Céleste Ibar, capitaine de police à la PJ de Nantes, qui pour se défendre d’une horrible agression, avait tué son agresseur en ripostant avec la même violence.
On retrouve Céleste, près de Nantes, en mission pour découvrir l’assassin de femmes enceintes. Il y avait déjà du glauque dans « Les beaux mensonges » , il y en a encore ici. Je ne suis pas très fan des thrillers trop sombres, j’attends avant tout une intrigue, des rebondissements. Heureusement tout y est ici, comme dans le premier tome. Le démarrage des premiers chapitres est un peu moins convaincant, moins rythmé, mais une fois la machine lancée, le roman tient toutes ses promesses.
Plusieurs personnages étaient déjà présents dans le premier roman (la famille de Céleste, son co-équipier) et de nouveaux personnages apparaissent car Céleste doit faire équipe avec la gendarmerie locale.
J’étais assez proche de trouver la solution pendant tout le roman, les fausses pistes sont moins présentes que dans le premier tome, mais l’intrigue fonctionne bien. Céleste est un personnage atypique, avec de grosses séquelles physiques et psychologiques, et en même temps elle est dévouée à ses enquêtes, à son métier. J’imagine que Céleste peut devenir un personnage récurrent dans toute une série, il y a matière à une suite (pas sur l’intrigue en tant que telle, qui est bouclée avec toutes les réponses attendues, mais plutôt sur la vie de Céleste). Si c’est le cas, je lirai sans hésiter le prochain.
Presses de la cité, 480 pages, 21€