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« De si bonnes mères » de Céline de Roany

9782258196063ORIJ’avais beaucoup aimé le rythme et l’intrigue des «Beaux mensonges», premier roman de Céline de Roany. Le lecteur y faisait la connaissance de Céleste Ibar, capitaine de police à la PJ de Nantes, qui pour se défendre d’une horrible agression, avait tué son agresseur en ripostant avec la même violence.

On retrouve Céleste, près de Nantes, en mission pour découvrir l’assassin de femmes enceintes. Il y avait déjà du glauque dans « Les beaux mensonges » , il y en a encore ici. Je ne suis pas très fan des thrillers trop sombres, j’attends avant tout une intrigue, des rebondissements. Heureusement tout y est ici, comme dans le premier tome. Le démarrage des premiers chapitres est un peu moins convaincant, moins rythmé, mais une fois la machine lancée, le roman tient toutes ses promesses.

Plusieurs personnages étaient déjà présents dans le premier roman (la famille de Céleste, son co-équipier) et de nouveaux personnages apparaissent car Céleste doit faire équipe avec la gendarmerie locale.

J’étais assez proche de trouver la solution pendant tout le roman, les fausses pistes sont moins présentes que dans le premier tome, mais l’intrigue fonctionne bien. Céleste est un personnage atypique, avec de grosses séquelles physiques et psychologiques, et en même temps elle est dévouée à ses enquêtes, à son métier. J’imagine que Céleste peut devenir un personnage récurrent dans toute une série, il y a matière à une suite (pas sur l’intrigue en tant que telle, qui est bouclée avec toutes les réponses attendues, mais plutôt sur la vie de Céleste). Si c’est le cas, je lirai sans hésiter le prochain.

S 3-3Presses de la cité, 480 pages, 21€

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« Les beaux mensonges » de Céline de Roany

beaux mensongesJ’étais assez intriguée par cette couverture sombre. Qui était donc cette femme au visage à moitié caché ? Très vite le début du roman nous éclaire sur ce point : Céleste Ibar, brillante policière réputée pour son excellence à mener des interventions, a aussi été une victime, et son visage balafré témoigne encore d’une agression qu’elle a affrontée.

Dans la nouvelle équipe qu’elle intègre, elle est envoyée sur une affaire qui ressemble a priori à un suicide : la mort d’une femme célibataire, industrielle de renom, bienfaitrice, très pieuse, sur laquelle personne ne trouve rien à redire. Sauf que des indices amènent Céleste à douter du suicide : et si c’était un meurtre ?

Roman impossible à lâcher, dévoré très rapidement et que j’ouvrais avec impatience comme les meilleurs page turner, c’est très réussi. Le personnage de Céleste est complexe, son histoire un peu mystérieuse. Quant à l’enquête, elle offre de multiples pistes – jusqu’à la fin et les rebondissements des dernières pages.

J’ai bien noté quelques petites imperfections (comme la répétition de certaines scènes : par exemple quand les deux policiers s’assoient dans un canapé qui fait face au fauteuil dans lequel leur interlocuteur a choisi de s’installer), et un peu trop de personnages selon moi, mais c’est anecdotique par rapport à l’efficacité du récit. La présentation du livre laisse supposer qu’il y aura d’autres tomes, je sais déjà que je les lirai – car s’ils sont aussi bien menés que cette histoire, je suis sûre de passer encore de bons moments de lecture.

S 3-3Presses de la cité, 496 pages, 21€