Policier

« La Bible perdue » de Igor Bergler

bible perdueQuand j’ai lu la quatrième de couverture, j’ai d’abord pensé à « Da Vinci code » : un professeur, interrompu pendant une conférence, est appelé sur les lieux d’un triple meurtre. Mais le roman, bien que reprenant certains marqueurs du genre, part finalement dans une autre direction.

Le professeur en question, Charles Baker, a grandi avec l’idée qu’il devrait un jour accomplir une quête. Or l’opportunité arrive aujourd’hui : il va retrouver un sabre mythique, pièce manquante dans la collection initiée par son grand-père. Mais pour cela, il va se confronter aux légendes du diable et de Dracula, à des phénomènes non expliqués. Il est pour cela accompagné de plusieurs personnages plus ou moins louches, dont on ne sait pas toujours de quel côté ils se trouvent.

Résumer cette histoire est quasiment impossible ! Après des premières plages sanglantes, le roman s’oriente plus vers l’ésotérisme, mêlant des récits historiques, des légendes, un ou deux codes à déchiffrer. Une chose est sûre, le romancier doit être particulièrement cultivé car il fait appel à des domaines très différents – presque trop.

J’ai mis beaucoup de temps à lire ce roman, j’ai dû faire quelques pauses dans ma lecture. L’ensemble n’est pas désagréable à lire, mais très dense et partant dans plein de directions.

La fin m’a laissée un peu sur ma faim (attention je spoile un peu) : je ne suis pas sûre d’avoir compris tous les détails, et la porte reste ouverte à des explications non rationnelles – ce ne sont pas les fins que je préfère pour ce genre de livre.

S 2-3Fleuve noir, 592 pages, 21,90€