
Avec ce roman, Joël Dicker s’essaie avec succès à la littérature jeunesse (disons à partir de 10 ans), dans un texte construit comme des réactions en chaîne. Tout commence par l’inondation d’une école, qui va entraîner en quelques jours une succession de catastrophes… jusqu’au zoo, lieu final (mais pas du tout central) de l’intrigue. Entre temps, un petit groupe d’élèves se livre à une enquête en bonne et due forme pour découvrir qui a inondé l’école, avec l’aide d’une mamie férue d’énigmes policières.
J’ai vu ce livre partout depuis sa sortie, dans les rayons, sur les réseaux sociaux,… et bien qu’aimant beaucoup les roman de Joël Dicker je ne serais pas allée spontanément vers celui-ci. Au final, j’ai pourtant passé un bon moment de lecture. Le texte est rythmé, les chapitres sont courts et suivent les rebondissements. Bien sûr il faut sans doute être un lecteur beaucoup plus jeune pour apprécier tous les (nombreux) jeux de mots. Mais j’ai noté aussi la volonté de l’auteur d’écrire sur des sujets sérieux. Et ce n’est pas rien de s’attaquer à des thèmes comme la démocratie – je vous laisserai apprécier le vote Brocoli vs Pizza pour illustrer les risques de l’abstention.

Rosie & Wolfe, 256 pages, 19€
Voilà un page turner comme je les aime, qui m’a tenue en haleine jusqu’à l’épilogue ! Je l’avais bien sûr remarqué dès sa sortie, ayant lu (je crois) tous les précédents romans de Joël Dicker ; mais il m’a fallu patienter un peu, au milieu de toutes mes lectures en attente, pour me décider à l’acheter. Et je ne regrette pas cet achat ! J’ai passé un excellent moment de lecture. L’ambiance m’a un peu rappelé celle de «
Parfois je choisis de lire un livre juste pour son auteur, sans même lire le résumé. C’est clairement comme ça que j’ai choisi ce livre – je garde un bon souvenir de mes précédentes lectures de romans de Joël Dicker. Et je dois dire que ce n’est pas la quatrième de couverture qui m’aurait encouragée : au contraire, le récit du SOE créé par Churchill me semblait éloigné de ce que j’avais envie de lire à ce moment-là. Comme quoi, parfois, ce qui est censé vendre un livre ne lui rend pas forcément service !
Après « La vérité sur l’affaire Harry Quebert » et « Le Livre des Baltimore », deux livres à succès, revoilà Joël Dicker avec un nouveau roman policier, un bon gros pavé de plus de 600 pages comme je les aime (quand c’est bien fait). 600 pages, me direz-vous, cela peut être très long, trop long même, surtout si l’enquête tourne en rond ou si le lecteur a l’impression que l’auteur fait du remplissage. Rien de cela chez Joël Dicker ! Au contraire le roman se dévore jusqu’à la fin, et la clé de l’histoire ne se situe que dans les vingt dernières pages.