Mack travaille dans une mine de charbon. Epris de liberté et révolté par les conditions de travail des mineurs, il se rebelle contre la famille qui l’emploie, les Jamisson.
En fuite, il refait sa vie à Londres. Mais une nouvelle fois il se révolte contre les injustices et organise la rébellion des dockers. Il est condamné aux travaux forcés. Sur le bateau qui le conduit en Virginie, il revoit Lizzie, l’épouse du cadet des Jamisson. Malgré leur différences de milieu, ils ont grandi sur les mêmes terres et partagent un certain esprit de liberté. Lizzie est belle et indépendante, curieuse de tout, et ne veut surtout pas qu’on lui refuse quelque chose qui serait accordé à un homme.
J’ai aimé retrouver dans ce roman tout ce que j’apprécie chez Ken Follett : des personnages hauts en couleur, une narration efficace et rythmée, une écriture qui sait planter un décor et contribue au dépaysement du lecteur.
J’ai moins aimé que le thème du roman sente un peu le déjà-vu. L’histoire n’est pas la plus originale écrite par l’auteur : le mineur qui se bat pour les droits des plus faibles, et la jeune femme de bonne famille, féministe et rebelle, c’est un duo qui fonctionne bien mais qui a un petit air de déjà vu.
Si ce n’est pas le meilleur roman de Ken Follett, il reste très plaisant à lire. On peut le lire et le reposer sans perdre le fil de sa lecture : parfait pour emporter dans votre valise cet été !
Le livre de poche