J’ouvre toujours les romans de Michel Bussi avec la curiosité de voir où l’auteur va m’emmener, dans quel labyrinthe habilement construit il va me perdre, et dans quels pièges je vais tomber.
Ses romans à « twist » (pour reprendre le terme que l’auteur utilise) sont inégaux, il y en a certains que j’adore et d’autres que j’ai trouvés moins surprenants. Celui-ci fait partie de ceux qui sont plutôt réussis, pas complètement révolutionnaire mais avec pas mal de rebondissements jusqu’aux dernières pages (et aussi des rebondissements intermédiaires, ce qui est encore mieux).
Ophélie, sept ans, vit dans un climat familial toxique : son père, alcoolique et drogué, est violent avec sa mère… jusqu’au jour où celle-ci est retrouvée morte. Le mari est accusé, emprisonné, et Ophélie est placée dans un foyer. Elle est persuadée que le travailleur social qui accompagnait sa mère aurait pu la sauver. A partir de là, elle n’aura qu’une idée en tête : le retrouver et se venger de lui.
On suit Ophélie jusqu’à l’âge adulte, dans une quête pleine de détermination où la vengeance est construite pierre par pierre, réfléchie, et donc redoutablement efficace.
Sur fond de drame familial, et tout en mettant sous les projecteurs les violences faites aux femmes et les féminicides, Michel Bussi entraîne son héroïne dans une trajectoire de vengeance bien menée.
Il n’oublie pas au passage quelques clins d’œil à ses références préférés, que ses lecteurs assidus ne manqueront pas de relever : Rouen, Saint-Exupéry, et bien sûr un extrait de chanson en guise de titre.
Pocket, 480 pages, 9,20€
J’attends toujours avec impatience la publication des romans de Michel Bussi – même si maintenant je les attends en version poche… J’aime bien être surprise, être impatiente de passer d’un chapitre à l’autre, et pousser un grand « oh » lors de la révélation finale.
J’aime beaucoup les romans de Michel Bussi, mais j’ai attendu la sortie en poche de celui-ci. Il faut dire que je ne suis pas une inconditionnelle du Petit Prince ; l’ai-je lu trop tôt ou trop tard, je ne sais pas, mais c’est un conte que je trouve trop subtil pour de jeunes enfants, et trop obscur si c’est un livre pour adultes. Allez, ne m’en veuillez pas si vous êtes fans du Petit Prince ! D’ailleurs cela n’est qu’un prétexte de départ pour le roman de Michel Bussi ; que vous connaissiez par coeur des citations du livre de Saint-Exupéry, ou que vous n’en ayiez que de vagues souvenirs, vous pouvez lire ce livre (mais si vous faites partie des rares lecteurs à ne pas connaître du tout le Petit Prince, ça risque d’être gênant quand même).
J’ai lu quasiment tous les romans (adultes) de Michel Bussi, et depuis « Nymphéas noirs » j’admire sa capacité à promener des lecteurs dans un récit parfois déstabilisant, mais qui offre toujours une fin réaliste – ce que l’on appelle le « twist ».
Si vous pensiez qu’internet avait aboli en partie les frontières, c’est bien peu de chose par rapport à ce que Michel Bussi imagine pour 2097. Les frontières ont vraiment disparu depuis que les humains sont capables de se téléporter. En une fraction de seconde, ils peuvent se déplacer au bout du monde.
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Quel lecteur n’a pas rêvé de rencontrer son écrivain préféré, de passer du temps avec lui pour parler de ses romans ?
Il en est souvent ainsi lorsque l’on apprécie les textes d’un écrivain : on finit toujours par remonter le temps et chercher des œuvres « de jeunesse », les premiers écrits, tous les textes qu’on n’a pas encore lus…
Il y a des plaisirs de lectrice aussi simples que d’avoir entre les mains le nouveau roman attendu d’un auteur devenu un incontournable de ma bibliothèque. Depuis l’épatant « Nymphéas noirs », je suis avec impatience la sortie de chaque nouveau roman de Michel Bussi. Je me demande à chaque fois dans quel univers teinté de suspense va m’emmener l’auteur.