J’attends toujours avec impatience la publication des romans de Michel Bussi – même si maintenant je les attends en version poche… J’aime bien être surprise, être impatiente de passer d’un chapitre à l’autre, et pousser un grand « oh » lors de la révélation finale.
Peut-être avais-je placé trop d’attentes dans « Trois vies par semaine », car j’ai été plutôt déçue…
Le début était pourtant prometteur : un homme est retrouvé mort, et dans sa voiture sont retrouvés trois papiers d’identité, trois visages identiques portant des noms différents… Cet homme menait-il une triple vie ? Et pour quelle raison ?
Malheureusement très vite on comprend les grandes ficelles de l’histoire. Il y a assez peu de rebondissements, et je n’ai pas retrouvé l’ambiance « page turner » que j’adore. Il y a bien une petite révélation de fin de roman, que je n’avais pas vue venir, mais pour le reste ce n’était pas ma meilleure lecture du moment… Il y aussi des personnages assez caricaturaux (les deux frères) qui ne m’ont pas aidée à me laisser porter par l’histoire. Je me suis particulièrement ennuyée pendant les cent dernières pages que j’ai trouvées diluées – alors que cela aurait dû être le moment où je ne pouvais plus lâcher le livre.
Pocket, 528 pages, 9,20€