Un bon livre en appelle toujours un autre, je ne cesse de le répéter. La lecture mène à la lecture. J’avais adoré « Le Mystère Caravage » du même auteur, plongée passionnante dans l’Italie du XVIe siècle et dans la créativité d’un génie.
J’étais très curieuse de lire ce roman sur Jérôme Bosch, dont j’avais aussi entendu beaucoup de bien. Il y a des similitudes entre les deux romans, qui sont construits autour d’une figure forte de la peinture (quoique je reconnais n’avoir rien su de Jérôme Bosch avant d’ouvrir ce livre ! ).
Ce roman-là navigue entre époque contemporaine (un peu) et période de l’Inquisition (90 % du livre). Je n’avais pas trop de références sur cette époque, donc j’ai trouvé le côté historique intéressant. En revanche, l’intrigue, qui a pour point de départ une attaque contre un tableau qui aboutit à la révélation d’une partie cachée, m’a semblé trop classique. J’ai lu ce pitch sur des dizaines d’autres romans… Il m’a manqué du peps, des rebondissements, du suspense (il y en a un peu dans les chapitres qui se déroulent de nos jours, mais pas dans le reste du roman).
Au final, j’ai trouvé la lecture plutôt longue ; j’aurais bien raccourci d’un tiers le roman !
Pocket, 544 pages, 8,50€
C’est un gros pavé, près de 600 pages cachées sous une couverture rouge foncé qui met en lumière les détails d’un tableau. Du Caravage, je ne connaissais pas grand-chose, j’ai vu certains de ses tableaux mais il n’appartient pas aux courants artistiques auxquels je suis le plus sensible. Et pourtant, ce roman historique, inspiré de la vie du peintre mais avec une bonne dose de romanesque, m’a totalement conquise.