Après « Un dernier verre avant la guerre », j’ai eu envie de poursuivre la lecture des aventures de Patrick Kenzie et Angela Gennaro, tous les deux détectives à Boston. J’avais trouvé le premier tome sombre mais efficace. J’ai eu plus de mal à entrer dans ce deuxième tome : trop de personnages, histoire trop compliquée, ou tout simplement une moindre concentration de ma part ? Sans doute un peu des trois !
L’histoire en tout cas est assez longue à démarrer, et passe par de sinueux détours avant que l’on comprenne quelle sera l’intrigue centrale.
Patrick est appelé auprès d’une psychiatre, qui pense que l’une de ses patientes est menacée, et dont le propre fils est en danger. Tout le début du roman tourne autour de ces personnages, avant que l’histoire prenne un tournant qui nous éloigne d’eux. Le passé de Patrick, et son enfance traumatisée auprès d’un père violent et pervers, est encore plus présente que dans le premier tome – et on ne sait pas encore tout de cette relation destructrice entre un père et son fils. Quant aux liens entre Angela et Patrick, ils prennent encore un peu d’épaisseur. Leur quête profonde de justice s’ancre dans la durée, et leur intimité se renforce. Il y a de la matière à exploiter pour les prochains tomes.
Ed Payot, coll. Rivages Noir, 498 pages, 11,50€