S’attaquer à ce roman, c’est découvrir mille histoires en une. C’est accepter de se laisser transporter dans un univers où vivent quelques créatures étranges (arachnophobes, s’abstenir) et où s’opère une forme de magie de l’énergie (le sympathisme). Mais ce serait tellement réducteur de s’arrêter là. Et je ne voudrais surtout pas décourager ceux qui ne sont pas familiers de fantasy, car ce roman est avant tout un formidable voyage initiatique.
Le récit commence dans une taverne, où l’arrivée de Chroniqueur, un homme sachant écrire et faire des récits, donne l’opportunité à Kvothe, le propriétaire des lieux, de transmettre l’histoire de sa vie.
Ainsi débute le récit d’un jeune homme élevé au milieu d’une troupe de comédiens et qui, marqué par le massacre de ses parents, entame un long chemin tourné vers la connaissance et la maîtrise des énergies.
Ce gros pavé de près de 800 pages serait bien difficile à résumer, car Kvothe va rencontrer sur sa route de nombreux personnages (alliés ou ennemis), vivre mille aventures, et je ne voudrais pas vous gâcher le plaisir de les découvrir par vous-même.
Dès les premières pages, j’ai aimé le style de l’auteur, le choix des mots, et sa capacité à m’entraîner dans un univers construit de toutes pièces. J’ai mis pas mal de temps à arriver au bout du livre car je l’ai parfois posé (aussi pour des questions pratiques, car le grand format est très imposant et donc pas facile à glisser dans un sac!). J’aurais peut-être dû attendre une période plus propice aux longues heures consécutives de lecture. Mais qu’importe ! J’ai retrouvé un élan dans les cent dernières pages, et j’ai conclu cette lecture avec le même plaisir que je l’avais démarrée. Le final laisse le lecteur un peu sur sa faim (heureusement ma bibliothécaire m’avait prévenue!). Il existe un deuxième tome, tellement conséquent qu’il a été publié en deux parties. Je n’exclus pas de les lire, mais je vais patienter un peu et revenir à des lectures moins chronophages entre deux.
Bragelonne, 792 pages, 25€
Alors que Pippa enregistre une série de podcast relatant l’enquête qu’elle avait menée dans le
J’aime bien les romans pour ado. Je les trouve souvent plus efficaces, plus directs et plus rythmés que de nombreux romans pour adultes. Surtout parmi les romans policiers. « Meurtre mode d’emploi » est un roman que j’avais repéré depuis longtemps, et je suis contente de l’avoir enfin lu. Le titre est un peu trompeur, puisqu’il s’agit en réalité d’une enquête, un cold case plus précisément, qu’une ado de 17 ans cherche à résoudre.
Connaissant de nombreux poèmes de Victor Hugo – dont de nombreux poèmes qui parlent d’amour – j’étais curieuse de lire les messages personnels qu’il avait écrits à Juliette Drouet.
Son fils de quatre ans a subi une chimiothérapie. Sa fille a fait un don de moelle osseuse pour le sauver. Elle a divorcé de son mari. Et tout ça en plein confinement 2020. On peut dire qu’en cinq mois, la vie n’a pas épargné Laurence Tardieu. Et pourtant elle a fait le choix d’intituler son récit « Vers la joie ».
Ce qui fait qu’on choisit un livre tient parfois à des critères bien différents. Un résumé qui donne envie. Une jolie couverture qui nous fait de l’œil. Un conseil d’un autre lecteur qui titille notre curiosité. Et parfois c’est la forme du livre qui crée l’envie de lecture. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai choisi de lire « L’énigme de Turnglass ».
J’ai traversé ce livre avec des pensées contradictoires.
Ce livre est extrêmement connu, et j’en entends parler depuis si longtemps, je l’ai noté dans ma liste de lectures il y a tant d’années, que j’ai même l’impression de l’avoir peut-être déjà lu – ce qui est possible.
La première question que je me pose en pensant au prochain tome des enquêtes pâtissières d’Hannah Swensen, c’est le nom du gâteau qui sera mis à l’honneur dans le titre. Après diverses tartes, un pudding, un carrot cake, un cobbler aux pêches (une découverte pour moi), un cheesecake, des muffins et j’en passe, voici donc le quart d’heure de gloire des chaussons aux pommes !
J’ai abordé ce livre comme un roman historique, et je me suis trompée. Il est bien plus que ça.