Je garde un souvenir très précis d’un précédent roman de Bertrand Touzet : non pas des détails de l’histoire (j’en lis beaucoup…) mais de l’impression de grande humanité et de grande justesse que m’avait fait ce livre. Avec « Aux cabanes », j’ai spontanément envie d’utiliser les mêmes qualificatifs.
A l’approche de la quarantaine, Mathilde est en pleine introspection. Engluée dans une n-ième relation sans avenir, elle part s’isoler aux « Cabanes », une petite maison familiale au bord de la mer. C’est l’occasion pour elle de se questionner sur les choix importants de sa vie, et de se poser sur son passé.
Dès les premières pages, il se dégage de ce texte beaucoup de sensibilité, et je m’émerveille toujours de voir un auteur masculin écrire avec autant de justesse sur un personnage féminin.
A noter, il y a presque un récit « parallèle », car Mathilde est dessinatrice accréditée dans les procès d’assises – et l’auteur démontre sa capacité à écrire avec humanité sur une multitude de sujets. Si une partie de l’histoire se passe dans le sud de la France, Paris est aussi très présente dans le récit : le Paris village de carte postale tout autant que le Paris des attentats.
Presses de la cité, 288 pages, 21€ (service de presse)
J’aime les grands destins. Ceux qui inspirent. Les destins des visionnaires, des rebelles, de ceux qui étaient parfois incompris à leur époque et qui pourtant ont créé une révolution, quelle qu’en soit la nature.
Oui, je le reconnais, le seul nom de « Proust » dans un titre me fait m’arrêter pour feuilleter l’ouvrage en question. Mais dans le cas de ce petit roman, c’est autre chose qui m’a décidée à l’acheter : ce livre est un précieux témoignage. En effet, il regroupe une partie des conférences données par l’auteur lors de son internement dans un camp russe en 1940. Rendez-vous compte : cet homme a été capable de donner une série de conférences d’une impressionnante précision, avec une structure accessible au plus grand nombre, en citant les noms des personnages, les références, etc, de tête. Il n’avait accès ni à l’oeuvre ni à la moindre documentation, évidemment. Une note de début d’ouvrage attire l’attention du lecteur sur certaines approximations – mais ce n’est pas si approximatif que ça !
La couverture est magnifique…
La couverture est un peu trompeuse, et laisse présager un roman plus léger et sentimental qu’il ne l’est – tous les romans qui parlent de couples de sont pas forcément niais, et celui-ci en est une preuve.
Cette série basée sur un club de lecture auto-proclamé « Club des amateurs de romans policiers » (et ceux d’Agatha Christie en premier lieu) a évidemment tout pour me plaire, et j’ai déjà lu avec enthousiasme les quatre précédents tomes. J’ai eu un tout petit peu de mal à démarrer la lecture de celui-ci, en particulier car les personnages arrivent tous d’un coup – c’est toujours une angoisse p
Le Cherche Midi, 448 pages, 15,90€ (partenariat)
Si j’avais lu ce texte sans en connaître l’auteur, je n’aurai jamais pu deviner qu’il avait été écrit par Robert Louis Stevenson – on est bien loin de « L’île au trésor » ou de « L’étrange cas du docteur Jekyll et de M. Hyde ». Si vous avez des souvenirs de lectures imposées au collège, laissez-les de côté et faites-vous une nouvelle opinion de l’auteur à travers ce texte.
J’avais à peine lu la première page de ce roman que je savais déjà que j’allais y retrouver tout le plaisir de lecture que j’éprouve à la lecture de chaque roman de Pierre Lemaitre. Dire que j’ai eu un coup de cœur en lisant un roman de Pierre Lemaitre deviendrait presque une lapalissade.
J’avais été très touchée par «
L’une est Américaine, l’autre Anglaise.