Ce qui fait qu’on choisit un livre tient parfois à des critères bien différents. Un résumé qui donne envie. Une jolie couverture qui nous fait de l’œil. Un conseil d’un autre lecteur qui titille notre curiosité. Et parfois c’est la forme du livre qui crée l’envie de lecture. C’est d’ailleurs pour cette raison que j’ai choisi de lire « L’énigme de Turnglass ».
Le concept ? Prenez le livre d’un côté, et lisez l’histoire. Tournez le livre, et vous en lirez une deuxième. Les deux récits ne sont pas indépendants, ils se complètent et se répondent.
J’ai commencé par le côté vert, qui se déroule en 1881 en Angleterre. Simon Lee, médecin, est appelé au chevet d’un oncle en fin de vie, Oliver, qu’il n’a jamais vu. Arrivé à Turnglass, l’étrange demeure où vit l’homme malade, Simon découvre avec stupeur qu’une femme vit enfermée dans une pièce de verre.
L’autre côté, le côté rouge du roman, se déroule aux États-Unis en 1939. Ken est un jeune acteur qui se lie d’amitié avec un écrivain célèbre, Oliver Tooke, dont le dernier roman s’intitule… « L’énigme de Turnglass ».
C’est à partir de ces « coïncidences » (entre lieux, entre personnages) que le lecteur se fait chatouiller le cerveau pour comprendre comment s’articulent ces deux histoires qui n’ont pas l’air d’avoir d’autres points communs – mais bien sûr elles sont complètement liées, et je vous rassure vous aurez à la fin toutes les réponses que vous attendez.
J’ai trouvé le concept de livre « tête bêche » très ludique. Le côté vert est complètement addictif et m’a tenue en haleine pendant un long temps de lecture sans pause. Le côté rouge est plus classique dans la structure et dans l’histoire, j’ai été moins happée par cette partie, si ce n’est par l’envie d’avoir le fin mot de l’histoire.
En théorie on doit pouvoir lire l’un ou l’autre côté en premier, mais je trouve vraiment plus pertinent de commencer par le côté vert (c’est-à-dire l’histoire la plus ancienne). Le côté rouge (plus récent) donne des réponses, et surtout il fait souvent référence au côté vert (qu’il est donc préférable d’avoir déjà lu).
Et vous, par quel côté avez-vous commencé ce livre ? Cela vous a-t-il paru logique pour la suite de votre lecture ?
10/18, 464 pages, 22€
J’ai traversé ce livre avec des pensées contradictoires.
Ce livre est extrêmement connu, et j’en entends parler depuis si longtemps, je l’ai noté dans ma liste de lectures il y a tant d’années, que j’ai même l’impression de l’avoir peut-être déjà lu – ce qui est possible.
La première question que je me pose en pensant au prochain tome des enquêtes pâtissières d’Hannah Swensen, c’est le nom du gâteau qui sera mis à l’honneur dans le titre. Après diverses tartes, un pudding, un carrot cake, un cobbler aux pêches (une découverte pour moi), un cheesecake, des muffins et j’en passe, voici donc le quart d’heure de gloire des chaussons aux pommes !
J’ai abordé ce livre comme un roman historique, et je me suis trompée. Il est bien plus que ça.
Frida Kahlo est depuis longtemps l’artiste qui me touche le plus, tant j’admire la force, la résilience, et l’incroyable vitalité dont elle faisait preuve. On ne peut pas comprendre ses tableaux sans connaître sa vie, et je recommande toujours l’excellent biopic « Frida » avec Salma Hayek exceptionnelle dans le rôle de l’artiste mexicaine.
En ce moment j’essaie de piocher davantage de lectures dans ma (grande) PAL, et c’est comme ça que « Le But », qui m’y attend depuis au moins un an, s’est retrouvé sur le haut de la pile. Ce livre m’avait été conseillé comme étant une référence en matière d’organisation et de management.
Dans les États-Unis des années 1950, Kathleen et Virgil forment un couple parfait… en apparence. Lui est représentant dans les assurances ; elle est une ancienne joueuse de tennis de haut niveau. Ils ont deux enfants, vont à l’église le dimanche, et monsieur joue au golf.
En 1958, Valentina est l’une des rares femmes médecins à exercer sur les terres hostiles de Patagonie. Nous la suivons dans ses périples en pleine nature sauvage, forte contre les éléments, à la rencontre d’hommes qui la considèrent avec plus ou moins de respect.
J’étais impatiente de découvrir cette nouvelle adaptation en BD d’un roman d’Agatha Christie, dans la collection désormais bien fournie des éditions Paquet.