1930. La crise économique fait rage, et oblige les Meltzer à revoir leur train de vie. L’usine ne tourne plus qu’à moitié, l’atelier de Marie accumule les impayés. Paul est au bord de l’épuisement. Lisa est devenue mère plusieurs fois, et a pris la tête de l’organisation de la villa, tandis que Kitty garde son inépuisable enthousiasme.
Les enfants, quant à eux, tracent leurs chemins : Dodo ne rêve que de machines et d’avions, tandis que son frère Leo s’obstine à viser la perfection au piano.
J’ai retrouvé avec plaisir tous les personnages dans ce quatrième tome, heureuse de constater que l’auteure fait grandir doucement les enfants sans en faire tout de suite les personnages principaux. Je n’aurais pas voulu quitter trop vite Marie et Paul, Kitty, Lisa, pour ne suivre que les aventures de leurs enfants. Et l’histoire pourtant ne s’essouffle pas : il se passe toujours quelque chose à la Villa, chez les maîtres ou chez les domestiques – d’ailleurs il y a toujours de beaux personnages aussi dans l’équipe de maison.
600 pages, c’est encore un beau pavé à lire, mais l’histoire est prenante et je ne me suis jamais perdue parmi les très nombreux personnages – pour moi c’est une preuve que c’est bien écrit !
J’arrive au bout des 4 premiers tomes ; il en existe un 5e dont j’attends impatiemment la sortie en poche fin mai pour poursuivre ma lecture !
Ed 10/18, 624 pages, 10,10€