Dans la catégorie des cosy mysteries sur fond de pâtisserie, j’étais déjà une grande adepte de la série des « Hannah Swensen » (déjà 8 tomes lus et j’attends le 9e avec impatience cet automne). Et voilà que j’entame une nouvelle série, « Les thés meurtriers d’Oxford » (je n’avais pas immédiatement saisi le jeu de mots… à l’oral c’est plus évident). Le thème est très similaire : une jeune femme à la tête d’un salon de thé est mêlée à des enquêtes criminelles et décide d’enquêter à sa manière. Ajoutez un inspecteur séduisant, une mère envahissante et quelques commères dans le village, et vous aurez les ingrédients de ces deux séries.
Dans le 1er tome des « Thés meurtriers d’Oxford », Gemma revient tout juste d’Australie. Elle a laissé en plan sa carrière pour un retour sur ses terres natales, et y ouvrir un salon de thé. Il faut absolument que son affaire marche ; or un homme est retrouvé mort dans son salon de thé. Et pas n’importe quel homme : un touriste qu’elle a servi la veille, et avec qui tout le monde l’a vue avoir un échange houleux et peu cordial. Pour sa réputation et celle de son salon de thé, Gemma décide de participer à l’enquête, d’autant plus que l’inspecteur en charge du dossier est son ancien grand amour – et qu’elle ne le trouve pas très objectif dans cette affaire…
C’est une lecture plutôt agréable, facile, avec un schéma de narration classique mais qui fonctionne bien. Il y a pas mal d’indices qui permettent au lecteur d’enquêter – il y a même des indices répétés tellement de fois qu’ils en deviennent évidents.
Les relations entre Gemma et sa mère sentent le déjà-vu, en revanche les commères du village, des mamies qui se mêlent de tout, sont assez amusantes et provoquent quelques situations cocasses. J’espère qu’on les retrouvera dans le tome 2 !
City, 14,90€