Retrouver le commissaire Dupin est toujours un plaisir. J’ai l’impression de rendre visite à un lointain cousin parisien parti s’installer en Bretagne, et de parcourir ses nouvelles terres avec lui. Je l’imagine un peu en Columbo, et pourtant il n’y a rien dans le texte qui le décrit ainsi !
Dans ce nouvel opus, le commissaire doit enquêter sur la mort d’une jeune pêcheuse, retrouvée morte à la criée de Douarnenez ; puis sur la mort d’une autre jeune femme, chercheuse dans le parc de la mer d’Iroise. Une simple coïncidence ? L’hypothèse est vite écartée. Mais pour résoudre cette enquête, le commissaire va devoir se confronter aux légendes bretonnes, et à la mer inhospitalière pour ceux qui ne sont pas Bretons d’origine…
J’ai retrouvé dans ce roman tous les codes que j’aime dans la série de polars de Jean-Luc Bannalec : Dupin est toujours entouré de ses fidèles adjoints, dont la talentueuse mais imprévisible Nolwenn, et surtout la Bretagne y est sublimée. Je vous défie de ne pas avoir envie de partir entre Sein et Ouessant après la lecture de ce livre, tant les lieux y sont décrits presque avec amour !
« Il voulait Molène en mer d’Iroise, les ancres rouillées… » chante Souchon dans « Le Marin ». J’avais cette chanson dans la tête pendant ma lecture, ce qui en a fait un moment doublement agréable.
Presses de la cité, 528 pages, 21€
Cette fois-ci, je n’ai pas pu j’ai trouvé Dupin en méforme, c’est long, très long et la Bretagne n’a pas suffit à me retenir. Je crois que la série s’arrête là pour moi. A moins que le prochain soit un peu plus dynamique et ne se traîne pas dans une routine connue depuis le tome n°1.
Je voudrais savoir quand le nouveau livre de Jean Luc banales sortira en espagnol.
Merci beaucoup
Imma