Ça bouge dans la vie d’Agatha Raisin ! Son mari, James, qui s’était retiré dans un monastère, ne donne définitivement plus de nouvelles ; Charles Fraith, son ami intime, est aux abonnés absents ; reste John Armitage, son nouveau voisin, écrivain de son état, avec qui Agatha se demande s’il serait envisageable de se mettre en couple…
Le moral d’Agatha se regonfle lorsque Tristan Delon, le nouveau vicaire du village, lui fait les yeux doux. Agatha peut encore séduire ! A peine se méfie-t-elle lorsqu’au cours d’un dîner il lui propose de s’occuper pour elle de la gestion de ses économies.
Lorsque Tristan est retrouvé mort, les suspects ne manquent pas : est-ce le pasteur, jaloux de son aura ? Est-ce l’une des femmes à qui il a fait la cour ? Est-ce Agatha elle-même ?
Le nouveau duo Agatha / John mène l’enquête. Comme dans les bons opus de la saga, l’histoire avance bien, il y a des fausses pistes, et plein de diversions sur la vie d’Agatha, les amours de Bill Wong, l’organisation d’une « course aux canards » pour les bonnes œuvres de la paroisse… C’est charmant comme un week-end dans la campagne anglaise.
Si certains personnages piliers (Mrs Bloxbuy l’épouse du pasteur, Bill Wong l’ami policier…) font le lien avec les épisodes précédents, avoir mis d’autres personnages entre parenthèses (James, Charles, Roy…) donne un nouvel élan à la série. Nul doute que certains réapparaîtront dans de prochains tomes ; mais cela agrémente la lecture de voir Agatha dans un univers un peu différent, et plus sensible que jamais.
C’est un bon cru dans la série.
Albin Michel, 306 pages, 14€