Pour évoquer ce livre, je vais distinguer la forme et le fond.
Sur la forme : j’ai rarement eu entre les mains un livre avec autant de fautes d’orthographe, coquilles, fautes de frappe. Une absence évidente de correction a rendu cette lecture par moments très agaçante. Sauf si Proust a vécu en « 1012 », que son manuscrit a été refusé par l’écrivain « André Gilde », et qu’il a finalement reçu le Prix « Concourt ».
Sur le fond pourtant, ce livre est passionnant et mérite d’être lu par tous ceux qui veulent en savoir plus sur Proust, et en particulier les huit dernières années de sa vie. J’avais en tête l’image d’un homme alité, écrivant dans sa chambre, sa robe de chambre sur les épaules. Le témoignage de Céleste Albaret, qui fut sa gouvernante pendant les dernières années de sa vie, donne une image plus complète et plus nuancée de l’écrivain.
Céleste Albaret a rencontré Marcel Proust par l’intermédiaire de son mari, qui était le chauffeur de taxi de l’écrivain. D’abord messagère livrant son courrier, elle s’est peu à peu rendue indispensable auprès de Proust, s’adaptant à ses horaires décalés, respectant ses lubies, et passant du temps à discuter avec lui de son entourage et de son œuvre. On comprend mieux d’ailleurs l’obsession de fin de vie de Proust, tourné exclusivement vers la finalisation de son roman.
Alors il y a bien quelques anecdotes qui semblent aller à l’encontre d’autres témoignages ou même d’écrits laissés par Proust, mais on comprend vite que le récit est celui d’une femme dont la vie a été bouleversée par cette rencontre et qui vouait un culte sans faille à l’écrivain et à l’homme.
C’est un livre de référence, que je me réjouis d’avoir lu, et qui éclaire d’une manière différente ce que j’avais déjà lu sur (ou de) Proust.
Au passage : Chloé Cruchaudet a fait une très belle adaptation en BD (2 tomes) de ce livre.
Robert Laffont, 480 pages, 12€
Paul et Louise sont amoureux, vivent ensemble, se marient. Mais la guerre est déclarée et Paul, qui faisait son service militaire, est appelé à combattre. Dans les tranchées, il voit l’horreur, la mort. Il tente d’échapper à la guerre en se blessant volontairement. Mais cela ne suffit pas.
Si ce n’est pas encore assumé sur la couverture, le nom de R.W Green figure désormais en bonne place à côté de celui de M.C Beaton comme co-auteur des nouveaux tomes d’Agatha Raisin. Dans le précédent tome, j’avais ressenti une autre « patte » dans certains choix de rebondissements et dans l’évolution des personnages. Mais dans ce trente-quatrième tome, les écarts sont gommés, et ce tome aurait pu être écrit à 100 % par son auteure originelle. Les parutions de nouveaux tomes se font rares maintenant, et je garde chaque tome précieusement en attendant la sortie du suivant – comme pour me rassurer qu’il m’en reste toujours un à lire. J’ai beau aimer beaucoup d’autres séries de « cosy mysteries », celle-ci occupe une place particulière dans mes lectures.
Le club des amateurs de romans policiers se réunit dans un cinéma de plein air pour visionner « Meurtres au soleil », adaptation célèbre du tout aussi célèbre roman d’Agatha Christie, « Les vacances d’Hercule Poirot ». Sauf qu’une femme, visiblement très éméchée, est retrouvée morte à la fin de la soirée. Personne n’a rien vu.
2010. La journaliste Florence Aubenas décide de mener une enquête journalistique auprès de ceux qui vivent de plein de fouet les impacts de la crise économique. Elle s’inscrit au chômage, sous son vrai nom mais avec un CV très léger. Ce qu’on lui propose spontanément, ce sont des missions précaires de femme de ménage, quelques heures par ci, par là.
Et si un jeu d’échecs pouvait porter en lui des pouvoirs magiques ? C’est en tout cas ce que la légende dit du jeu de Montglane, un jeu d’échecs sur lequel aurait joué Charlemagne, et qui aurait été ensuite caché et protégé par les religieuses d’un couvent pendant la Révolution française.
Envie d’une lecture courte de 100 petites pages, décalée, surprenante ? « La panne » est la lecture qu’il vous faut. En tout cas, ce sont les raisons qui m’ont fait choisir ce petit livre.
Dans une ville du Costa Rica, les destins se croisent. Il y a un homme qui vide l’appartement de son père décédé ; et quelques jours avant, des voisins qui se sont croisés sur le palier, inquiets d’entendre la douche couler depuis des heures.
Si vous aimez les thrillers psychologiques de Ruth Ware, vous allez aimer « La femme de ménage ». Tous les ingrédients pour me tenir en haleine étaient réunis : une jeune femme, Millie, au passé trouble, devient gouvernante chez un riche couple. C’est une opportunité inespérée pour elle, qui peine même à garder un emploi de serveuse. Ici, elle va s’occuper d’une petite fille, faire le ménage, la cuisine.
Harriet Westaway mène une vie difficile. Sans argent, elle vie dans un minuscule appartement sans chauffage que lui a laissé sa mère à son décès. Pour gagner sa vie, elle tire les cartes sur la jetée de la ville de bord de mer où elle habite. Acculée par un créancier, elle ne sait plus comment s’en sortir.