Ce dixième tome de la série de cosy mysteries pâtissiers (comprenez : d’enquêtes dans dans un contexte où l’héroïne est une pâtissière) est un très bon volume dans la série.
Hannah, aussi gourmande que bonne pâtissière, n’a d’autre choix que de faire un régime : pour le lancement du livre de sa mère, elle doit porter un robe dans laquelle elle ne rentre plus… Avec sa sœur Andrea, elle s’inscrit dans un club de sport et s’astreint à un programme intensif, pendant que Lisa, sa fidèle associée, fait tourner le « Cookie Jar », leur café à cookies.
Mais voilà que Ronnie, la prof de sport, déjà aperçue dans les précédents tomes, est retrouvée morte. Or Ronnie avait la fâcheuse habitude de séduire tous les hommes qu’elle croisait : entre ses anciens amants et les compagnes officielles de ceux-ci, cela fait un paquet de suspects ! D’autant plus que Ronnie n’avait pas la langue dans sa poche…
Hannah est en plein doute : Mike, l’un de ses (deux) prétendants, a souvent été vu en compagnie de la victime. Si elle le croit innocent du meurtre, il n’est peut-être pas innocent dans ses rapports avec Ronnie.
Je dois dire que cela ne m’a pas gênée que Mike soit sur la touche dans ce tome ! Hannah va peut-être enfin choisir entre les deux hommes qui lui font la cour !
Il y a un autre fil rouge dans le roman, la mystérieuse disparition des croquettes du chat… ce qui occasionne des parenthèses bienvenues dans l’enquête, et permet de voir Hannah dans son quotidien.
Et comme toujours, j’aime autant vous prévenir : ce livre occasionne toutes sortes de fringales, depuis la pizza des premières pages jusqu’au brownie revisité !
Le Cherche Midi, 390 pages, 15,90€
Souvenez-vous : dans le premier tome de «
L’auteure de ce livre a acheté un jour sur internet un lot de photographies familiales. Romancière et journaliste, elle se lance deux défis : d’abord, écrire un roman dont les personnages seront inspirés des photos, de ces « gens dans l’enveloppe » qu’elle a reçue par la Poste ; ensuite, se lancer dans une enquête sur les traces de cette famille.
L’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA) collecte et conserve toutes sortes d’écrits personnels (journaux intimes, correspondances etc). C’est dans ses locaux, à Ambérieu-en-Bugey, que l’auteure a consulté, rassemblé, coordonné et commenté les récits de huit agriculteurs. Chacun, à travers son histoire familiale et personnelle, raconte un pan de la transformation de l’agriculture qui s’est opérée en France depuis plus d’un siècle. Les textes sont assez courts (les passages ont été sélectionnés), mais condensent l’essentiel des messages que chacun veut porter : sa vision de la principale transformation qui a eu un impact sur l’exploitation familiale, ses envies et ses renoncements face à une agriculture qui évolue à toute vitesse, les paradoxes du monde agricole.
J’ai un goût prononcé pour les « cosy mysteries », ces romans à enquête qui ont été remis à la mode avec la déferlante « Agatha Raisin ». Plusieurs séries que j’ai lues ont la particularité de combiner enquête et contexte culinaire : bien sûr il y a les « Enquêtes de Hannah Swensen » (déjà 10 tomes publiés en France) mais aussi « Les thés meurtriers d’Oxford » (je n’ai lu que les deux premiers).
On choisit parfois un livre sur le seul nom de son auteur. Et parfois, on choisit un livre audio sur le nom de son lecteur – en l’occurrence ici, une lectrice, l’excellente Rachel Arditi, que j’avais déjà entendue dans «
J’aime bien quand les
J’ai déjà eu l’occasion de lire des romans ou des témoignages sur le pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle, mais assurément aucun ne ressemblait au pèlerinage façon Björn Diemel ! Si vous avez suivi les deux premiers tomes de cette série au nom étrange de « Meurtres zen », vous savez déjà que Björn, avocat de mafieux et autres trafiquants, est devenu lui-même à la tête d’une organisation basée sur le meurtre et l’élimination de toutes sortes « d’obstacles ».
Shakespeare comme vous ne l’avez jamais lu !