Cette fois-ci semble la bonne : le mariage de Georgie et de Darcy est pour bientôt. Le couple va devoir trouver son petit nid d’amour – ce qui s’avère plus compliqué que prévu. Grâce à la proposition (miraculeuse) d’un ancien amant de sa mère dont elle héritera, Georgie est invitée à loger au château de Eynsleigh.
Georgie, qui n’a jamais été capable de remettre à sa place son insupportable bonne Queenie, se transforme (miraculeusement, là encore) en parfaite maîtresse de maison, menant son petit monde à la baguette. Il faut dire qu’elle a du pain du planche, avec un majordome irrespectueux, un cuisinier qui ouvre des conserves, et des jardiniers qui ne jardinent pas…
Ce tome est l’un des meilleurs de la série. Il faut faire abstraction de quelques gros revirements de situation (l’héritage, Queenie métamorphosée, Georgie directive) et profiter de l’ambiance du roman. Dans le château de Georgie, on assiste presque à un huis-clos domestique. Georgie organise son petit monde, surveille les comptes, passe ses commandes, attribue les rôles.
L’enquête aussi est très différente de d’habitude, et l’essentiel du roman tourne autour de l’installation de Georgie dans sa nouvelle demeure et la résolution de quelques mystères du quotidien. Il y aura bien une enquête de fond, mais elle est bien amenée et découle naturellement de toute la première partie du roman.
C’est aussi un tome où les personnages secondaires récurrents semblent rentrer dans le rang (Queenie, le grand-père, et même un peu la mère de Georgie – par certains aspects seulement!). On y revoit aussi les petites princesses Elisabeth (future Elisabeth II) et Margaret. Les petits clins d’oeil à l’histoire de la monarchie anglaise ne manquent pas, et donnent un supplément d’intérêt à ce tome.
Robert Laffont coll. La Bête noire, 378 pages, 14,90€
Imaginez le cauchemar que vit le personnage de ce roman : grand lecteur, tous ses albums chéris, ceux qui ont bercé son enfance (Tintin, Spirou, Marsupilami…) ont disparu.
Le Tourbillon est l’un de ces cafés qui ont donné leur âme à de nombreux quartiers. Bien avant les enseignes internationales, bien avant le wifi gratuit et les client avec leurs casques sur les oreilles, il a été l’un de ces cafés où l’on parlait, où l’on faisait connaissance et refaisait le monde. Il reste quelques habitués qui viennent prendre l’apéro entre copains et qui, sans doute, ne se fréquentent pas en dehors de ce lieu.
Je n’ai pas vu la série Netflix « Lupin » mais j’avais depuis longtemps envie de découvrir ce roman.
Ne cherchez pas sur mon blog les chroniques des trois premiers tomes de ce cosy mystery : j’ai commencé par le quatrième…
La couverture est à elle seule une promesse : les sakuras, les célèbres cerisiers à fleurs du Japon dont la floraison est attendue chaque année, portent un symbole de poésie qui transparaît dans tout ce roman.
2031. Les girafes, les gorilles, et la plupart des animaux sur Terre, vivent leurs dernières heures. Un sommet de la dernière chance, réunissant tous les chefs d’État, doit se tenir dans quelques jours. Mais le principal négociateur est en situation d’échec, et ses arguments sont devenus inaudibles.
Ce livre est incroyable et ne ressemble à aucun autre que j’ai lu jusqu’ici.
Très enthousiaste après la lecture
Changement de décor ! Pour ce 12