Ce petit livre de poésie a toutes les qualités : un titre qui est à lui seul toute une promesse de poésie ; un jolie couverture colorée (pourquoi la poésie devrait-elle être éditée derrière des couvertures monochromes?), un format court avec un prix très accessible (5€). Une belle découverte, faite au festival « Voix vives » de Sète.
Oui, la poésie peut aussi être comme ça, à petit prix, joliment présentée. J’allais dire : jeune et dynamique.
Mais parlons surtout du fond, car ce texte au titre prometteur est un très joli poème, qui court sur plusieurs pages et se lit comme une histoire.
Du bruit ou du silence, des petits animaux et des machines bruyantes, des logements qui sont autant de lieux étranges… laissez-vous porter par ce texte aux sonorités chantantes, tantôt mélancolique tantôt décalé.
C’est certain, je vais continuer à lire et relire ce texte, qui a trouvé sa place sur ma table de chevet.
10 pages au carré, 5€
Attention, coup de cœur !
Ce n’est pas parce qu’une idée originale est bonne, voire très bonne, qu’il faut l’essorer jusqu’au bout. Troisième tome de la série provençale débutée avec « Une année en Provence », et poursuivie avec «
Bien des années après l’avoir lu, je me souviens encore avoir bien ri en lisant « Une année en Provence ». L’auteur, anglais, racontait son installation dans le Lubéron, sa découverte des us et coutumes français, ses déboires avec les entrepreneurs du coin. C’était vraiment très drôle, parce qu’on pouvait, sous les clichés, reconnaître des situations tout à fait vraisemblables – racontées avec plein d’humour et de détachement.
J’ai pris un peu de retard dans le challenge #ReadChristie2023, et cela résulte sans doute de quelques déceptions dans les lectures imposées des derniers mois. Je me rends compte que les romans d’Agatha Christie vers lesquels je reviens le plus facilement sont ceux construits sur ma trame préférée, le huis-clos et l’enquête d’un héros récurrent, Hercule Poirot étant mon chouchou.
Si les obsèques de célébrités sont aujourd’hui largement couvertes médiatiquement, il ne faut pas oublier que les adieux aux grandes personnalités ont toujours existé. Ainsi, lorsque Victor Hugo est sur le point de rendre son dernier souffle, c’est le Tout-Paris qui s’agite sous ses fenêtres. Journalistes, lecteurs, et même ses détracteurs, ne peuvent ignorer ce moment qui vient mettre un terme à une vie riche en œuvres et en engagements.
Cette série dont j’achève le troisième et dernier tome est une série jeunesse de très grande qualité ; et croyez-moi elle se lit très bien quand on est adulte !
J’aime bien les biographies. Quelle que soit la personnalité qui en est l’objet, c’est toujours intéressant de découvrir le parcours d’une personne hors norme, de voir ce qui l’a construite, ses choix, les risques qu’elle a pris.
Quatre copains fréquentent l’université de Princeton. Ensemble, ils font les quatre cents coups, explorent les galeries interdites des souterrains, s’amusent des traditions ridicules du campus. Deux d’entre eux ont décidé de percer le mystère d’un livre codé vieux de plusieurs siècles : l’un parce qu’il en a fait le sujet de sa thèse, l’autre parce que son père y a consacré sa vie.
C’est une émission de France Culture qui m’a donné envie de (re)découvrir l’histoire de Médée. Parmi les différentes versions qui existent, j’ai choisi celle d’Euripide.