J’étais assez intriguée par cette couverture sombre. Qui était donc cette femme au visage à moitié caché ? Très vite le début du roman nous éclaire sur ce point : Céleste Ibar, brillante policière réputée pour son excellence à mener des interventions, a aussi été une victime, et son visage balafré témoigne encore d’une agression qu’elle a affrontée.
Dans la nouvelle équipe qu’elle intègre, elle est envoyée sur une affaire qui ressemble a priori à un suicide : la mort d’une femme célibataire, industrielle de renom, bienfaitrice, très pieuse, sur laquelle personne ne trouve rien à redire. Sauf que des indices amènent Céleste à douter du suicide : et si c’était un meurtre ?
Roman impossible à lâcher, dévoré très rapidement et que j’ouvrais avec impatience comme les meilleurs page turner, c’est très réussi. Le personnage de Céleste est complexe, son histoire un peu mystérieuse. Quant à l’enquête, elle offre de multiples pistes – jusqu’à la fin et les rebondissements des dernières pages.
J’ai bien noté quelques petites imperfections (comme la répétition de certaines scènes : par exemple quand les deux policiers s’assoient dans un canapé qui fait face au fauteuil dans lequel leur interlocuteur a choisi de s’installer), et un peu trop de personnages selon moi, mais c’est anecdotique par rapport à l’efficacité du récit. La présentation du livre laisse supposer qu’il y aura d’autres tomes, je sais déjà que je les lirai – car s’ils sont aussi bien menés que cette histoire, je suis sûre de passer encore de bons moments de lecture.
Presses de la cité, 496 pages, 21€
Vous connaissez le plaisir que j’ai à lire la série des « Agatha Raisin », dont j’ai déjà chroniqué une bonne vingtaine de tomes. De la même auteure, j’avais testé la série des « Hamish McBeth », mais je n’avais pas accroché et je me suis arrêtée au deuxième tome.
Difficile d’écrire ma 24
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un « Agatha Raisin ». C’est la diffusion de nouveaux épisodes à la télé qui m’en a donné envie – parce que cette série me fait toujours envie, mais que je suis souvent déçue tant les personnages sont éloignés de leur version de papier. Donc je suis revenue à l’original.
Je lis beaucoup de cosy mysteries, c’est un genre léger et distrayant. La collection de « Son espionne royale » est assurément en haut de la pile des séries que je préfère. Lady Georgiana, « Georgie », est une lointaine héritière de la couronne royale. Dire d’elle que c’est une « espionne », c’est un peu exagéré, car en réalité elle se retrouve malgré elle mêlée à des enquêtes policières.
Ce roman attendait patiemment dans ma PAL depuis un certain temps. Je ne sais pas expliquer pourquoi, mais j’avais quelques hésitations. Peut-être que le rock bigouden ne m’inspirait pas trop a priori… Mais j’ai lu une
Je garde un souvenir très fort de l’écoute de «
Voilà un thriller psychologique comme je les aime, qui ne dégouline pas de sang, mais où tout le suspense est porté par les manipulations des personnages. Marnie et Jane sont amies depuis l’enfance : elles ont tout vécu ensemble, l’école, les garçons, les familles compliquées. Rien ne semble pouvoir les séparer. Devenues adultes, c’est Jane qui se marie en premier. Jonathan est formidable, gentil, attentionné. Mais il meurt brutalement dans un accident. Quand Marnie tombe amoureuse de Charles, pour Jane c’est la douche froide. Elle déteste cet homme. Et ce profond dégoût qu’elle a de lui va la conduire à mentir.
Le titre un peu long et un peu mièvre aurait pu me faire hésiter à ouvrir ce livre, et j’aurais eu bien tort car je serais passée à côté d’un texte émouvant et bien écrit. Je connais Baptiste Beaulieu à travers ses publications engagées sur les réseaux sociaux, et sa complicité avec Virginie Grimaldi, auteure dont je vous parle souvent sur ce blog, mais c’est son premier livre que je lis.
Un nouveau cosy mystery, une couverture qui me fait de l’oeil, une auteure dont j’ai déjà lu un