Les phares sont un décor intéressant pour une intrigue de roman : l’isolement, la promiscuité de ceux qui y vivent, les conditions météorologiques, sont des ressorts romanesques qui fonctionnement bien. C’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai eu envie de découvrir ce roman. Avoir choisi la version audio m’a permis d’entrer tout de suite dans une ambiance très particulière, cette atmosphère de huis-clos ressentie par des gardiens qui partagent leur quotidien dans ce phare.
En 1972, trois gardiens qui travaillaient dans le phare de Maiden Rock disparaissent mystérieusement. Ce qui s’est passé, nul ne le sait. L’entreprise qui les employait a étouffé les faits ; et les veuves des trois disparus n’ont jamais eu de réponses à leurs questions.
Des décennies plus tard, un écrivain contacte l’une des veuves pour enquêter sur le mystère et en faire un roman.
L’ambiance est fascinante et complètement immersive en ce qui concerne la version audio. J’avais parfois l’impression d’être moi aussi dans le phare ! En revanche j’ai trouvé l’intrigue compliquée, entre les allers-retours sur deux époques, les trois gardiens et leurs trois femmes (j’ai un peu mélangé les prénoms au début…). Il y avait un vrai terreau pour une enquête, pour lancer des fausses pistes à destination du lecteur… mais je me suis un peu emmêlée dans les informations, au point que j’ai eu l’impression à un moment donné d’avoir manqué des informations.
Audiolib, 9h30 d’écoute, 23,45€ en version CD. Lu par Christine Braconnier et Guillaume Orsat