Ce livre est extrêmement connu, et j’en entends parler depuis si longtemps, je l’ai noté dans ma liste de lectures il y a tant d’années, que j’ai même l’impression de l’avoir peut-être déjà lu – ce qui est possible.
La « D » à qui est adressée cette lettre est Dorine, l’épouse du philosophe André Gorz . Ce texte est connu pour être une déclaration d’amour passionnée d’un homme au soir de sa vie, pour la femme qu’il a aimée pendant plus de cinquante ans.
Passé l’étonnement de la taille du livre – c’est un tout petit format d’environ 70 pages, polices et interlignes assez grandes – j’étais donc curieuse de découvrir ce « classique ».
Mais très vite, j’ai ressenti une certaine gêne dans ma lecture. Certes le premier paragraphe est une jolie déclaration d’amour, prometteuse pour la suite. Hélas le livre prend vite une autre tournure. Sous couvert d’une déclaration d’amour à sa femme aujourd’hui disparue, c’est en réalité le récit de sa propre vie (ses projets, ses écrits, son mode de vie) qui est fait par l’auteur. De Dorine, finalement, on n’apprend que très peu de choses. Et il y a moins de déclarations d’amour basées sur sa personnalité à elle, que de regrets exprimés par l’auteur sur ses propres erreurs.
Je prendrai un jour le temps de compter les « Je » dans ce livre, mais j’ai eu l’impression qu’ils étaient bien plus nombreux que les « Tu ». Quel paradoxe !
Je referme donc ce livre avec un sentiment très mitigé, et en tout cas la certitude que je n’ai pas lu ce que j’étais venue chercher.
Folio, 96 pages, 6,50€
En ce moment j’essaie de piocher davantage de lectures dans ma (grande) PAL, et c’est comme ça que « Le But », qui m’y attend depuis au moins un an, s’est retrouvé sur le haut de la pile. Ce livre m’avait été conseillé comme étant une référence en matière d’organisation et de management.
J’ai eu entre les mains de nombreux ouvrages consacrés à la mythologie grecque, et celui-ci est sûrement le plus complet et le plus précis d’entre eux.
Ne vous fiez pas au titre, ce livre n’est pas un ouvrage de développement personnel. C’est un livre de philosophie. Autrement dit, ne vous attendez pas à des formules toutes faites ou des solutions clés en main, mais plutôt à des pistes de réflexion – à vous de voir quel courant philosophique aura le plus de résonance en vous.
C’est une discussion récente sur le « m
Je
«
Une fois n’est pas coutume, la recommandation de cette lecture me vient… du Guide du Routard ! L’idée étant, pour un séjour à Londres, de se plonger via la lecture dans une ambiance toute british.
Sur la photo de couverture, c’est une jeune femme élégante, souriante, pleine de fraîcheur : c’est une femme amoureuse. Nous sommes en mars 1942 et Danielle Darrieux part rejoindre l’homme qu’elle aime, Porfirio Rubirosa, qui ne peut quitter Berlin.
L’Association pour l’autobiographie et le Patrimoine Autobiographique (APA) collecte et conserve toutes sortes d’écrits personnels (journaux intimes, correspondances etc). C’est dans ses locaux, à Ambérieu-en-Bugey, que l’auteure a consulté, rassemblé, coordonné et commenté les récits de huit agriculteurs. Chacun, à travers son histoire familiale et personnelle, raconte un pan de la transformation de l’agriculture qui s’est opérée en France depuis plus d’un siècle. Les textes sont assez courts (les passages ont été sélectionnés), mais condensent l’essentiel des messages que chacun veut porter : sa vision de la principale transformation qui a eu un impact sur l’exploitation familiale, ses envies et ses renoncements face à une agriculture qui évolue à toute vitesse, les paradoxes du monde agricole.