Je vous présente mon livre de chevet du moment ! Celui que je feuillette dans n’importe quel sens, commençant par les dernières pages, piochant au hasard, relisant des lignes déjà lues.
Je chronique assez peu de poésie sur le blog (c’est un tort). Lire de la poésie, c’est tellement personnel, tellement intime. Les phrases qui me touchent, celles qui me font verser une larme, sont celles qui ont un écho personnel pour moi – et c’est difficile à partager.
Je connaissais Cécile Coulon en romancière – même si c’était il y a longtemps et que j’avoue avoir oublié cette lecture… Je la découvre ici en poétesse, et c’est une belle découverte. Quelques mots sur la quatrième de couverture interpellent (même si je les pense issus d’un autre ouvrage) : « On se remet de tout mais jamais à l’endroit ». Le décor est planté.
Dans ce recueil de poèmes à la forme très contemporaine (n’y cherchez pas des alexandrins ni des rimes, et d’ailleurs on s’en fiche), elle parle à la fois de son Auvergne natale, de la maison familiale, d’une rupture quasi impossible à guérir, des difficultés de la vie, des pensées nocturnes… Je n’ai pas envie de noter ici des citations extraites de ce livre, elles seraient forcément réductrices. Mais je ne peux que vous encourager à feuilleter, à votre rythme, ce livre court (162 pages) mais d’une grande intensité.
Le Castor Astral, 162 pages, 15€