J’avais beaucoup aimé le rythme et l’intrigue des «Beaux mensonges», premier roman de Céline de Roany. Le lecteur y faisait la connaissance de Céleste Ibar, capitaine de police à la PJ de Nantes, qui pour se défendre d’une horrible agression, avait tué son agresseur en ripostant avec la même violence.
On retrouve Céleste, près de Nantes, en mission pour découvrir l’assassin de femmes enceintes. Il y avait déjà du glauque dans « Les beaux mensonges » , il y en a encore ici. Je ne suis pas très fan des thrillers trop sombres, j’attends avant tout une intrigue, des rebondissements. Heureusement tout y est ici, comme dans le premier tome. Le démarrage des premiers chapitres est un peu moins convaincant, moins rythmé, mais une fois la machine lancée, le roman tient toutes ses promesses.
Plusieurs personnages étaient déjà présents dans le premier roman (la famille de Céleste, son co-équipier) et de nouveaux personnages apparaissent car Céleste doit faire équipe avec la gendarmerie locale.
J’étais assez proche de trouver la solution pendant tout le roman, les fausses pistes sont moins présentes que dans le premier tome, mais l’intrigue fonctionne bien. Céleste est un personnage atypique, avec de grosses séquelles physiques et psychologiques, et en même temps elle est dévouée à ses enquêtes, à son métier. J’imagine que Céleste peut devenir un personnage récurrent dans toute une série, il y a matière à une suite (pas sur l’intrigue en tant que telle, qui est bouclée avec toutes les réponses attendues, mais plutôt sur la vie de Céleste). Si c’est le cas, je lirai sans hésiter le prochain.
Presses de la cité, 480 pages, 21€
J’avais quitté Carsely à la fin du
Pour sa neuvième enquête, j’ai retrouvé le sympathique commissaire Dupin à Saint-Malo. Invité pour un séminaire qui – vous connaissez le personnage – ne l’intéresse pas le moins du monde, il est témoin d’un meurtre en plein marché.
Ce que j’aime dans cette série, c’est sa capacité à ne pas lasser le lecteur, en l’entraînant à chaque fois dans des décors différents. Cette fois-ci, Georgie embarque sur un paquebot, direction l’Amérique ! Ambiance croisière, mal de mer et dîner en jolie robe, voici Georgie bien loin du froid château des Rannoch.
Pour une fois, avant même de vous parler du texte, j’ai envie de vous parler de… la voix. La voix, c’est celle de Rachel Arditi, qui lit ce livre audio. Et quelle voix ! Ou plutôt devrais-je écrire : quelles voix ! J’ai a-do-ré ce livre audio, en grande partie parce que Rachel Arditi en fait une lecture géniale, avec de belles voix, bien distinctes, pour chaque personnage. Elle incarne réellement les trois « dames de Marlow » et leur donne à chacune une personnalité. C’est un gros coup de cœur d’écoute.
J’attends la sortie des tomes de cette série avec une gourmandise assumée. Je me demande même si mon plaisir de lecture porte sur l’enquête… ou sur tout le reste. Après la lecture du premier tome, j’étais sceptique sur la capacité de l’auteure à faire toute une série autour d’Hannah et de ses recettes de cookies… Mais après le cinquième tome, je ne m’en lasse pas !
Dans ma première chronique sur « Les enquêtes de Lady Rose », je disais trouver cette série différente de celle des « Agatha Raisin », de la même auteure. Mais au fil des tomes, je trouve de plus en plus de points communs entre les deux héroïnes. Indépendantes, rebelles, avec un mauvais caractère mais un bon fond… finalement elles se ressemblent !
Une partie de moi s’était dit que, cette année, je lirai un peu moins de cosy mysteries – j’en ai lu beaucoup l’an dernier, et j’y ai même consacré une rubrique sur mon blog. Mais une autre partie de moi a beaucoup de mal à résister à ces romans plaisants, faciles à lire ou à écouter, et qui permettent tout simplement de passer un moment agréable !
Aussitôt fini le
Le roman s’ouvre avec un préambule pour présenter au lecteur les sœurs Mitford, six sœurs qui ont vécu au 20