Vous connaissez le plaisir que j’ai à lire la série des « Agatha Raisin », dont j’ai déjà chroniqué une bonne vingtaine de tomes. De la même auteure, j’avais testé la série des « Hamish McBeth », mais je n’avais pas accroché et je me suis arrêtée au deuxième tome.
Avec « Les enquêtes de Lady Rose », je démarre une troisième série de M.C.Beaton. Et quelle bonne surprise ! Le style est très différent des deux autres séries. Même s’il s’agit à nouveau d’enquêtes, la tonalité est moins légère, mêlant à l’intrigue beaucoup de réflexions sociales (sur l’éducation des femmes, le mariage, les inégalités de classe…). Lady Rose est un personnage intéressant, pas aussi léger que ne le laisse le supposer la couverture du livre, toute en froufrous roses. Non, Lady Rose n’est pas juste une jolie jeune femme. Elle a compromis son entrée dans le monde en militant auprès des suffragettes, puis en dénonçant publiquement un homme qui voulait la séduire.
Elle est envoyée par ses parents dans une partie de campagne, où ils espèrent qu’elle pourra trouver un mari malgré ses débuts manqués dans la bonne société. Mais pendant le séjour, une jeune femme est retrouvée morte. Lady Rose est la seule à soupçonner un meurtre. Aidée du capitaine Harry Cathcart, qu’elle ne porte pourtant pas dans son cœur, elle va mener son enquête.
C’est une belle découverte, une histoire et un style très différents de ce que j’avais imaginé. Du coup je n’avais pas du tout l’impression de lire une redite des « Agatha Raisin » dans une version début 20ème siècle.
« Marque de fabrique » de M.C Beaton, les nombreux dialogues auraient pu rendre l’écoute difficile, mais Claire Tefnin réalise une belle performance en donnant sa voix à de nombreux personnages, femmes et hommes, aristocrates ou bonnes.
Audiolib, 19,95€, 6h22 d’écoute, traduit par Amélie Juste-Thomas
Difficile d’écrire ma 24
Cela faisait longtemps que je n’avais pas lu un « Agatha Raisin ». C’est la diffusion de nouveaux épisodes à la télé qui m’en a donné envie – parce que cette série me fait toujours envie, mais que je suis souvent déçue tant les personnages sont éloignés de leur version de papier. Donc je suis revenue à l’original.
Je lis beaucoup de cosy mysteries, c’est un genre léger et distrayant. La collection de « Son espionne royale » est assurément en haut de la pile des séries que je préfère. Lady Georgiana, « Georgie », est une lointaine héritière de la couronne royale. Dire d’elle que c’est une « espionne », c’est un peu exagéré, car en réalité elle se retrouve malgré elle mêlée à des enquêtes policières.
Ce roman attendait patiemment dans ma PAL depuis un certain temps. Je ne sais pas expliquer pourquoi, mais j’avais quelques hésitations. Peut-être que le rock bigouden ne m’inspirait pas trop a priori… Mais j’ai lu une
Voilà un thriller psychologique comme je les aime, qui ne dégouline pas de sang, mais où tout le suspense est porté par les manipulations des personnages. Marnie et Jane sont amies depuis l’enfance : elles ont tout vécu ensemble, l’école, les garçons, les familles compliquées. Rien ne semble pouvoir les séparer. Devenues adultes, c’est Jane qui se marie en premier. Jonathan est formidable, gentil, attentionné. Mais il meurt brutalement dans un accident. Quand Marnie tombe amoureuse de Charles, pour Jane c’est la douche froide. Elle déteste cet homme. Et ce profond dégoût qu’elle a de lui va la conduire à mentir.
Un nouveau cosy mystery, une couverture qui me fait de l’oeil, une auteure dont j’ai déjà lu un
Trudy Loveday est une jeune policière pleine de projets et d’ambition. Mais en 1960 les femmes n’ont pas encore toute leur place dans les équipes de police, et ses supérieurs hiérarchiques n’ont pas l’intention de lui confier la moindre affaire sérieuse.
J’étais très curieuse de voir comment aller se dérouler ce deuxième tome des enquêtes d’Hannah Swensen. Hannah tient une boutique de cookies à Eden Lake, dans le Minnesota. Cette année, elle est jurée dans une émission de télévision dédiée à la pâtisserie.
J’avais lu la quatrième de couverture un peu rapidement, et donc je n’avais pas vu que le roman avait pour fond le somnambulisme. Et pourtant, c’est bien autour de ce mystérieux trouble nocturne que se construit l’histoire. Annalee a disparu. Mère de deux filles, une ado et une jeune adulte, elle était connue pour faire des crises aiguës de somnambuli