Après la lecture décevante du premier tome de cette « nouvelle » série (qui vient d’être traduite en français, mais qui a été publié en anglais dans les années 1980), je récidive avec le second tome – on ne sait jamais.
Priscilla est sur le point de se fiancer avec un dramaturge, au grand dam d’Hamish qui est secrètement amoureux d’elle. Ses parents ont réuni quelques invités pour l’occasion, qui se fréquentent autant qu’ils se détestent.
Plus encore que dans la série « Agatha Raisin », écrite par le même auteur, je retrouve une ambiance proche de celle d’Agatha Christie : un huis-clos pour décor (ici les invités des fiançailles de Priscilla sont réunis dans le château familial) ; on sait que le coupable d’un meurtre est présent parmi les invités ; et Hamish les réunira tous à la fin du récit pour le démasquer.
Mais quelle lenteur dans le récit ! Dans le premier quart du livre ? Il ne se passe rien. A la moitié du roman ? Le meurtre est commis. Et tout le reste traîne en longueur, sans rebondissement. Seule la fin (et contrairement au premier tome) est mieux construite et permet de trouver un peu de rythme dans le dénouement.
Autant je dévore les « Agatha Raisin », autant je n’ai pas été plus enthousiasmée par ce deuxième tome que par le premier. Je pense arrêter là ma lecture de cette série, et ne pas chercher à poursuivre les aventures du policier écossais.
Albin Michel, 280 pages, 14€
Fidèles lecteurs de mon blog, vous savez que je suis avec assiduité chaque nouvelle parution dans la série des « Agatha Raisin ». J’ai lu les quinze (!) premiers tomes, le seizième n’attend que d’être lu mais je fais durer un peu le plaisir.
Passons sur le titre, « Amour entre adultes », qui laisse présager soit un nouveau « 50 nuances de Grey », soit une mauvaise bluette. Que les choses soient claires, il s’agit bien d’un thriller psychologique.
Ce quinzième tome des enquêtes d’Agatha Raisin marque un tournant dans la série. Finies les enquêtes dans les pas de la police : Agatha lance sa propre agence de détective. Finies aussi les amours avec les voisins successifs du cottage d’à côté : c’est Emma Comfrey, une fonctionnaire à la retraite, qui s’y est installée.
Encore un nouveau voisin pour Agatha Raisin ! Cette fois-ci, il s’appelle Paul et est consultant en informatique. Si Agatha voulait se tenir éloignée de lui, elle ne peut pas résister à l’envie de participer avec lui à une chasse aux fantômes chez une vieille dame qui se plaint d’événements étranges dans sa maison.
Je suis depuis plusieurs années les aventures du Commissaire Dupin, parisien muté pour une raison non dévoilée en Bretagne, où il apprend progressivement les us et coutumes de la région. Il manquait à mes lectures le
Quatrième tome de la série, « Le secret des Enfants-Rouges » installe les personnages récurrents des sœurs Izner dans une évolution continue (et finalement assez rapide). Victor Legris, libraire, s’est installé avec Tasha, une peintre dont il est profondément amoureux ; sa demi-sœur Iris s’est installée avec Kenji, l’associé de Victor à la librairie ; et Joseph le commis roucoule d’amour devant Iris – et ce tome s’avère un tournant dans les liens entre ces différents personnages. Le microcosme qui gravite autour de la librairie parisienne de la rue des Saints-Pères gagne en épaisseur ; le lecteur connaît bien maintenant les personnages et leurs gentils défauts.