Ce troisième tome de la série « Les déracinés » était posé près de moi, il m’attendait depuis quelque temps. Pourquoi ? J’avais bien aimé les deux premiers tomes, mais j’avais besoin de laisser reposer un peu cette saga avant de la reprendre. Quand j’ai commencé ce tome, j’ai pourtant tout de suite été happée par l’histoire, je n’avais rien oublié des premiers tomes, tout est revenu d’un coup, les personnages, l’ambiance.
Ruth est revenue dans ce qui est aujourd’hui la République Dominicaine, avec sa fille Gaya. Pour elle, c’est un retour aux sources ; d’ailleurs le roman se recentre sur elle, elle prend le relai d’Alma pour raconter la suite de l’histoire familiale. Alma a retrouvé son amour de jeunesse, et partage désormais sa vie entre Sosua et Jérusalem auprès de sa meilleure amie.
Une page est tournée. C’est la nouvelle génération, celle de Ruth, qui reprend le flambeau. C’est la génération née à Sosua, mais qui n’oublie rien de ses racines. Ce roman raconte aussi une époque : Martin Luther King, le mouvement hippie, la guerre du Vietnam.
Les chapitres sont toujours très courts (3 à 5 pages), avec beaucoup de rythme. C’est très agréable à lire.
J’attaque le quatrième !
Les Escales (coffret collector de 2 tomes – 4 romans)