Alors que le tome précédent avait fait voyager Lady Georgiana vers la froide Transylvanie, cette fois-ci la jeune femme, membre de la famille royale, quitte Londres pour le soleil de la Côte d’Azur. Dans le Train bleu qui la mène à Nice, elle fait la connaissance de Coco Chanel qui, séduite par cette jeune anglaise, décide d’en faire l’égérie de son prochain défilé de mode. Un comble pour Georgie qui n’a pas un penny pour s’acheter une nouvelle robe !
Mais derrière les paillettes, Georgie ne doit pas oublier la raison de sa présence à Nice : elle a promis à la Reine d’Angleterre de retrouver une tabatière qui a été volée à celle-ci. La Reine soupçonne Sir Toby Tripoter. Or justement, le « hasard » fait que Georgie est logée dans la maison voisine de celle de Sir Toby.
Décidément, j’aime de plus en plus cette série littéraire, où les traditions anglaises côtoient un souffle de modernité. Georgie évolue de tome en tome, elle « grandit », sort davantage, envisage enfin une vie amoureuse, est sur le chemin de la réconciliation avec sa mère, et prête à prendre sa vie en main. Et puis, un peu de soleil en ce moment, cela fait du bien pour le moral ! L’enquête est assez anecdotique, c’est surtout un prétexte pour mettre Georgie dans des situations variées et proposer quelques rebondissements. J’ai hâte de découvrir le prochain !
Robert Laffont, 360 pages, 14,90€
Une réflexion au sujet de « « Son espionne royale et le collier de la reine » de Rhys Bowen »