Après la lecture décevante du premier tome de cette « nouvelle » série (qui vient d’être traduite en français, mais qui a été publié en anglais dans les années 1980), je récidive avec le second tome – on ne sait jamais.
Priscilla est sur le point de se fiancer avec un dramaturge, au grand dam d’Hamish qui est secrètement amoureux d’elle. Ses parents ont réuni quelques invités pour l’occasion, qui se fréquentent autant qu’ils se détestent.
Plus encore que dans la série « Agatha Raisin », écrite par le même auteur, je retrouve une ambiance proche de celle d’Agatha Christie : un huis-clos pour décor (ici les invités des fiançailles de Priscilla sont réunis dans le château familial) ; on sait que le coupable d’un meurtre est présent parmi les invités ; et Hamish les réunira tous à la fin du récit pour le démasquer.
Mais quelle lenteur dans le récit ! Dans le premier quart du livre ? Il ne se passe rien. A la moitié du roman ? Le meurtre est commis. Et tout le reste traîne en longueur, sans rebondissement. Seule la fin (et contrairement au premier tome) est mieux construite et permet de trouver un peu de rythme dans le dénouement.
Autant je dévore les « Agatha Raisin », autant je n’ai pas été plus enthousiasmée par ce deuxième tome que par le premier. Je pense arrêter là ma lecture de cette série, et ne pas chercher à poursuivre les aventures du policier écossais.
Albin Michel, 280 pages, 14€