Fidèles lecteurs de mon blog, vous savez que je suis avec assiduité chaque nouvelle parution dans la série des « Agatha Raisin ». J’ai lu les quinze (!) premiers tomes, le seizième n’attend que d’être lu mais je fais durer un peu le plaisir.
Alors quand une autre série policière du même auteur est sortie, je me suis précipitée !
Hamish Macbeth est un anti-héros, comme Agatha. La comparaison s’arrête là. Pour le reste, on aurait difficilement pu imaginer deux personnages plus différents : Hamish est un homme tranquille, plutôt tranquille (tendance pépère), aussi sauvage qu’Agatha est citadine, aussi transparent qu’elle est envahissante, aussi lent qu’elle est vive.
L’histoire, d’ailleurs, est à l’image de la lenteur du personnage. Cette première enquête met en effet un temps interminable à démarrer. Un groupe de pêcheurs amateurs est réuni pour un stage. Très vite on comprend que les rancoeurs se crispent autour d’une participante, particulièrement désagréable avec les autres. Les ficelles, déjà, sont bien grosses, les pêcheurs en herbe affichant les uns après les autres leur envie de se débarrasser de la mégère.
L’intrigue peine à démarrer… et finalement le dénouement se fera en quelques pages.
Vous l’avez compris, la lecture de ce premier tome ne m’a pas convaincue, hélas ! J’aurais aimé retrouver le même plaisir de lecture qu’avec les « Agatha Raisin ».
Emportée par mon enthousiasme initial, j’avais acheté dès la sortie le deuxième tome de la série, je vais donc laisser à Hamish Macbeth une seconde chance.
À suivre…
Albin Michel, 280 pages, 14€