La couverture est à elle seule une promesse : les sakuras, les célèbres cerisiers à fleurs du Japon dont la floraison est attendue chaque année, portent un symbole de poésie qui transparaît dans tout ce roman.
On suit d’abord Ikiro, jeune homme qui vit chez sa grand-mère adorée depuis le décès prématuré de ses parents. Son quotidien, son lieu de vie, ses habitudes, m’ont transportée immédiatement au Japon, et ont fait remonter à ma mémoire des images de dessins animés japonais.
A l’heure où il démarre sa vie d’étudiant, Ikiro tombe fou amoureux de Midori, une autre étudiante, passionnée de photographie. Désormais, toute sa vie et ses pensées sont orientées vers cet amour.
Mais l’auteur ne raconte pas seulement une histoire d’amour : il entraîne progressivement le lecteur dans un autre univers, où l’amour se démultiplie dans le vortex.
Ne résistez pas à ce monde parallèle : il faut vous laisser porter par la poésie du texte, et si tout n’est pas réaliste ce n’est pas grave ! La poésie est ailleurs.
Dans ce Japon décrit à travers les yeux de la jeunesse, le lecteur porte tour à tour des lunettes d’émerveillement et des lunettes d’imaginaire. L’ensemble est agréable à lire, et propose une aventure sentimentale entre plusieurs mondes, où la réalité se confronte aux rêves d’un adolescent qui vit son premier grand amour.
Aux forges de Vulcain (partenariat) 176 pages, 20€