J’ai déjà lu des romans de Ann Granger, mais celui-ci est d’une autre série. Ce n’est pas le titre qui m’avait plu, mais le résumé.
Dans ce roman, l’histoire se déroule de nos jours. Le vieux Monty habite seul à la Balaclava House, la demeure acquise par sa famille dans les fastes années de sa réussite industrielle, aujourd’hui en ruines. Monty est un vieux râleur, sauvage. Mais quand il découvre un cadavre un jour en rentrant de sa promenade quotidienne, tous ceux qui le connaissent s’accordent à dire qu’il ne peut pas être le coupable. Mais qui est cet homme sur le canapé ? Et pourquoi son meurtrier a-t-il déposé son corps dans la vieille demeure de Monty ?
J’ai beaucoup aimé l’ambiance du roman, autour de cette vieille demeure pleine de mystère, où la poussière côtoie les vitraux, et où le charme de lieu l’emporte sur son état de délabrement.
Le personnage central du roman pourrait d’ailleurs être la maison elle-même ! En tout cas pour une fois il n’y a pas de personnage enquêteur à la forte personnalité, dont les mésaventures prennent le pas sur l’enquête. Certes l’inspectrice Jess Campbell est assez sympathique, mais on ne connaît pas grand-chose d’elle – j’ignore d’ailleurs si elle est un personnage récurrent sur plusieurs romans. Cela laisse davantage de place à l’enquête. Bien que la demeure de Monty soit assez isolée, les suspects ne manquent pas. La fin du roman (après résolution de l’intrigue) est un peu longue, même si elle s’achève sur un ultime (petit) rebondissement.
J’ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans l’histoire de la famille de Monty (même si l’arbre généalogique était un peu compliqué parfois!) et surtout à chercher de percer le mystère de cette vieille maison pleine de secrets.
Ed 10/18, 360 pages, 13,90€
Une réflexion au sujet de « « Manoir, magouilles et coq au vin » de Ann Granger »