Policier

«Non officiel » de Dan Fesperman

9782749165752ORIAïe aïe aïe, aujourd’hui ma chronique ne sera pas très enthousiaste…

La couverture était de bon augure, assez efficace, le résumé me laissait en revanche un peu hésitante (une histoire de CIA ?) mais je sais que cela ne veut pas toujours dire grand-chose… D’autant plus que l’histoire se déroule sur deux périodes (1979-2014), ce qui laisse la possibilité de faire des histoires parallèles. Hélas je me suis beaucoup ennuyée, j’avoue même m’être forcée à lire le roman jusqu’à la fin. L’histoire est celle d’Hélène, agent secret à Berlin en 1979, qui entend une conversation qu’elle n’aurait pas dû entendre et qui en plus assiste au viol d’une jeune femme par un personnage haut placé dans son organisation. La voilà en danger.

L’histoire parallèle est celle, trente ans plus tard, du meurtre horrible d’Helen et de son mari par leur propre fils. Mais leur fille, qui elle est toujours vivante, décide de se lancer dans sa propre enquête, persuadée de l’innocence de son frère. Elle est pour cela aidée d’un détective privé un peu louche, avec qui elle fait équipe.

Le récit tient la route, les allers-retours dans le temps sont assez bien faits pour que le lecteur ne s’y perde pas ; mais j’ai trouvé que cela manquait de rebondissements, de progression dans l’histoire. Et finalement la partie de 2014 est plus intéressante que les histoires d’espions en 1979. Il y a pourtant quelques passages auxquels j’ai davantage accroché, mais cela n’a pas tenu sur la longueur et j’ai fini par m’ennuyer tout simplement. Tant pis, ce n’était pas un livre pour moi.

S 1-3Le Cherche-Midi, 496 pages, 23,50€

2 réflexions au sujet de « «Non officiel » de Dan Fesperman »

  1. Bonjour chère Selectrice. je découvre peu à peu tes chroniques. Concernant ta chronique sur « Non officiel », je peux parfaitement comprendre que parfois l’histoire, le style, le développement et les personnages eux–mêmes peuvent ne pas correspondre avec nos goûts, nos habitudes de lecture ou simplement « on n’aime pas ». La semaine dernière, à 20 pages/200, j’ai refermé le livre. j’avais peur, c’était horrible, stupide, vulgaire et j’en passe et des meilleurs d’un auteur pourtant bien connu. Comme quoi !. Bises

    1. Merci pour ton message !
      Il m’est arrivé parfois aussi de reposer un livre que je n’aimais pas trop, puis de le redécouvrir et de l’apprécier des années plus tard. La lecture, c’est aussi une histoire de rendez-vous…

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