
Avec le temps, cette série est devenue une de mes lectures doudous, de celles que je mets de côté pour les moments où j’ai besoin d’une lecture pas trop sérieuse et de lire juste pour me détendre. Si parfois les séries ont tendance à se répéter, je trouve au contraire que celle-ci se bonifie au fil des tomes. Lady Georgiana est devenue une vraie jeune femme, courageuse, s’assumant de plus en plus, s’affirmant au fil des tomes. Les personnages agaçants (désolée Queenie!) sont complètement passés au second plan.
Dans ce quatorzième tome, Georgie est mariée depuis trois mois au séduisant Darcy. Celui-ci doit repartir en mission secrète, et Georgie ne goûte guère à la vie domestique est s’ennuie seule dans sa grande propriété. Elle cherche de la compagnie et se retrouve embarquée par Belinda, sa meilleure amie, au fin fond des Cornouailles, où Belinda vient d’hériter d’un cottage en piteux état. Sur place, Belinda retrouve des amis d’enfance, et le séjour va virer au cauchemar pour elle…
Comme toujours, l’enquête semble surtout un prétexte (le meurtre n’a lieu qu’au milieu du roman)… et cela ne me dérange pas ! On est dans le pur esprit du « cosy mystery ». J’aime avant tout lire les escapades de Georgie, ici dans une riche demeure des Cornouailles, ses promenades, les petites conspirations, la description de son quotidien de lady et les cérémonies du thé…
J’ai trouvé ce tome dépaysant, entre belles propriétés mystérieuses qui donneraient presque envie de devenir châtelaine, et cottages charmants quoique défraîchis.
Précision importante, il faut lire les tomes dans l’ordre pour comprendre la psychologie des personnages et leurs relations.
Deux coups de griffes pour finir : dans mon édition j’ai trouvé beaucoup de coquilles, à croire que le texte n’a pas bénéficié du regard d’un correcteur ; quant au nom de l’auteure, il ne figure même pas sur la couverture de mon livre, quelle maladresse !

Robert Laffont, coll. « La Bête noire », 378 pages, 14,90€


Ecoutez Lire pour la version audio ; lu par François Hatt ; 5h20 d’écoute, 18,90€ pour la version CD
Avec ce dernier tome de la trilogie « Morts en débit », Eric Vernassière clôture une saga où les petites histoires personnelles forment et construisent le tourbillon de la grande Histoire.
Il y a un an, je ne me sentais pas capable de lire un roman en anglais. Et me voilà, au quatrième tome d’une histoire de monarchie américaine, fière d’avoir tenu bon sur la durée. J’avais choisi une saga young adult volontairement, que j’ai pris plaisir à lire jusqu’au bout.
Aussitôt le
Ma première impression quand j’ai vu cette BD basée sur la rencontre de deux « monstres » de la littérature a d’abord été : ok, Lupin, Holmes, c’est vendeur, mais est-ce que ce n’est pas juste un coup marketing ? Est-ce que ce n’est pas un prétexte de coller deux noms aussi connus dans une histoire qui n’aura peut-être rien à voir avec leurs aventures initiales ?
Changement de programme pour Gurty et sa copine Fleur : cet été les vacances n’auront pas lieu dans la maison de Provence, mais dans un camping au bord de la mer. Si Fleur est triste de partir sans son Pépé Narbier, très vite les deux petites chiennes vivent de nouvelles aventures. Entre la rencontre avec un gentil écureuil, un chihuahua débrouillard et une famille de sangliers, les opportunités sont nombreuses de se faire des amis (ou des ennemis qu’on adore détester). A l’exception de Gaspard, « l’humain » de Gurty, les autres humains ne ressortent pas grandis de ce tome : chasseurs et touristes ne facilitent pas la vie de Gurty et Fleur.