J’étais très intriguée par ce roman dont j’ai souvent vu passer la couverture dans des chroniques de lecteurs. L’histoire se passe à Florence (raison de plus pour me laisser séduire) en 1557. Un célèbre peintre, commandité pour décorer une chapelle, est retrouvé assassiné. Cela faisait des années qu’il travaillait dans le plus grand secret sur cette fresque, alors les suspects ne manquent pas : des religieuses choquées par les peintures de nu, un comparse peintre, un noble…
La bonne idée de ce roman est d’être un mélange de roman épistolaire et d’enquêtes. Les lettres que s’échangent les différents personnages permettent d’identifier progressivement les suspects et de comprendre quelles auraient pu être leurs motivations – jusqu’au dénouement, qui n’est pas totalement inattendu.
J’ai plusieurs fois confondu ou oublié des personnages et ai été obligée de me référer à la quatrième de couverture pour reprendre le fil. J’ai aussi regretté quelques longueurs dans le dernier tiers du roman, et ai fini par m’ennuyer – dommage !
La partie qui explicite le titre « Perspective(s) » est très intéressante, mais hélas elle est arrivée trop tard dans ma lecture et n’a pas suffi à me faire changer d’avis sur l’ensemble du livre.
Grasset, 304 pages, 21,50€