J’ai eu envie de lire ce roman de 1909 sur les (toujours bons) conseils de mon ami Yves. Le point de départ me plaisait bien : à l’Académie française, les Immortels sont terrorisés depuis que les successeurs au fauteuil de Mgr d’Abbeville meurent mystérieusement, les uns après les autres, au moment de leur discours d’hommage. Plus personne ne voudra candidater, et le siège vacant risque de le rester pour longtemps.
A moins que le salut de l’Académie ne passe par un homme que personne n’attend dans ce rôle… un simple marchand de tableaux, Gaspard Lalouette, qui cache cependant un secret…
J’avais lu d’autres romans de Gaston Leroux il y a fort longtemps : « Le mystère de la chambre jaune » (un classique) ou encore la série des « Chéri-Bibi » (qui a beaucoup vieilli). Dans « Le fauteuil hanté », l’ambiance et les personnages sont aussi datés, mais j’ai aimé entrer dans les coulisses de l’Académie française, avec ses personnalités fantasques et ce mystère autour des morts successives et inexpliquées de plusieurs prétendants à l’Académie.
La fin est un peu étrange, ne correspond pas à ce que j’attendais (même si j’avais flairé une partie de la solution), mais tout finit par trouver une explication.
Le Livre de poche, 192 pages, 4,20€